La tension monte encore d’un cran dans le secteur éducatif camerounais. Excédés par la multiplication des « tracasseries administratives », les enseignants réunis au sein du Collectif COREC haussent le ton et brandissent la menace d’un mouvement de grève général.
Des sanctions « illégales » dénoncées
Dans un communiqué publié le 12 février dernier, le COREC s’alarme de « la panoplie des sanctions qui s’abat sur les enseignants ». Suspensions de salaires, mutations abusives… Autant d' »abus » qui visent à briser toute velléité de contestation.
Le Collectif en appelle donc à la solidarité de toute la profession pour soutenir financièrement les collègues suspendus et les aider dans leurs procédures de recours.
Vers une grève générale avec les centrales syndicales ?
Excédés par ces dérives autoritaires, les enseignants affiliés au COREC ne comptent pas en rester là. Leur mot d’ordre : mobilisation tous les lundis et vendredis, vêtus de noir.
Et ils se tiennent « prêts » à déclencher une grève générale avec les centrales syndicales de travailleurs si le gouvernement ne répond pas à leurs exigences. Parmi elles, l’annulation des suspensions de salaire ou l’application du Statut spécial enseignant. Bref, la marmite bout dans les établissements scolaires.
Source : 237 Online