Le gouvernement compte mettre à la disposition des agriculteurs 200 tonnes de semences de blé en 202

Dans le but de densifier la production de céréales pour combler le déficit causé par la crise russo-ukrainienne, le gouvernement camerounais veut investir dans les champs semenciers et mettre des moyens à la disposition des agriculteurs.

 

 

 

La production du blé au Cameroun est non seulement une question de sécurité alimentaire, mais aussi de souveraineté. Avec le déclenchement de la crise russo-ukrainienne, l’importation de cette céréale, très prisée dans le secteur de la pâtisserie, a connu de grands retards. Les prix ont augmenté créant une inflation sur les produits finis.
Ce contexte international a obligé le gouvernement à revoir sa politique interne à travers le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et l’Institut de recherches agricoles pour le développement (Irad). 250 agriculteurs d’Oku, dans la région du Nord-ouest, ont essayé de produire avec leurs propres moyens à peu près 30 tonnes de blé en 2 ans. « Le besoin en blé est de 900 mille tonnes par an. Nous importons 900 mille tonnes », a indiqué le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobé le vendredi 30 juin 2023 en plénière à l’Assemblée nationale. Il était en réalité moins cher d’importer le blé que de le produire localement parce qu’il n’était soumis à aucune taxe, a renchéri le membre du gouvernement.

Pour des raisons de souverainement et de limiter l’importation du blé sur notre balance de paiement, le gouvernement a mis sur pied une politique pour produire cette céréale avec de vastes champs semenciers à wassande dans l’Adamaoua pour 50 hectares et à bansoa dans la région de l’Ouest. «L’année prochaine, nous pourrons fournir 200 tonnes de semences de nos champs semenciers. Nous cherchons comment acheter des semences pour les agriculteurs de Bambili, Bankim et d’autres régions pour appuyer les agriculteurs. Nous travaillons à trouver des espaces cultivables pour les agriculteurs, leur fournir des engrais… » , a indiqué le ministre devant la représentation nationale. Le ministre a d’ailleurs plaidé pour la consommation des produits locaux en ajoutant d’autres farines dans le processus de fabrication du pain, et bien d’autres.


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