Un scandale d''arbitrage au sud-ouest

Au lendemain de la victoire de Fovu contre Colombe dans le match de demi-finale de la Coupe du cameroun, le SG de la Fécafoot a suspendu un arbitre international pour fautes lourdes. On accusait Elvis Noupoue d’avoir fait reprendre un tir de penalty. Pourtant, la reprise vidéo indique clairement que le gardien avait ses deux pieds hors de la ligne de but. Au lieu d’être acclamé, il a été suspendu. Et humilié. On se demande si la Fecafoot organise expressément des séances de manipulations. Parlant de scandale d’arbitrage, ce fut très clair à Limbé ce mercredi.

Lors d’un match de barrage dans la région du Sud-Ouest, les décisions arbitrales allaient chaque fois contre une seule équipe. L’arbitre central a accordé pas moins de 5 cartons rouges et 6 cartons jaunes à Njalla Quan FC. Heureusement, des 5 cartons rouges, 3 sont allés aux membres du staff. Le club a fini la rencontre à 9 contre 11. Il y a aussi eu 3 penaltys. Miraculeusement, le match ne s’est achevé que sur un score de 1-0 pour Kumba City FC. Ce match scandaleux a eu lieu devant les yeux du Président de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils, qui a semblé approuver chacune des décisions arbitrales. Et bien entendu, le Comité Central d’Arbitrage est resté silencieux. Peut-être parce que bien planifié ?

Puisque les deux premiers penaltys accordés à Kumba City ont été manqués, un troisième a été sifflé. Les images vidéos de cette séquence interrogent. C’est d’ailleurs suite à ce penalty que l’unique but de la partie a été inscrit.

Ce scandale d’arbitrage restera t-il impuni ?

 

Cet arbitrage orienté est clairement le fruit du soutien de Njalla Quan II à Joseph Feutcheu, tombé en disgrâce auprès de Samuel Eto’o Fils. Depuis cette sortie publique, le plus jeune membre du ComEx a été indexé par les soutiens du Président. Sa vie a été ménacé. On annonce sa destitution et le remplacement de son bureau du Sud-Ouest par un Comité Provisoire de Gestion comme à l’Ouest, au Centre, et ailleurs… Et on brandit désormais aussi des suspensions à tête chercheuse.


 


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires