L’information est du directeur de cette formation sanitaire qui déplore la violence et la récurrence de tels actes dans sa structure.
Entrée de l’hôpital Laquintinie-Douala
L’attaque s’est déroulée lundi 12 décembre 2022 aux environs de 14 heures. « Un groupe de jeunes individus identifiés comme ceux du quartier Makéa dans le deuxième arrondissement ont fait irruption dans une violence indescriptible dans l’enceinte de l’hôpital emportant à leur passage la dépouille d’un des leurs décédé suite à une altercation avec les forces de maintien de l’ordre. Ils ont causé à leur passage d’énormes dégâts », déplore le chef de l’établissement hospitalier, sans toutefois préciser la nature et l’évaluation de ces dégâts.
A en croire l’administration de l’hôpital, celui-ci n’est pas à sa première attaque du genre. « Tout en appelant à temoin l’opinion publique sur ces actes répétitifs de violence et d’incivisme à l’endroit du personnel et des infrastructures, le directeur de l’hôpital Laquintinie se réserve le droit de poursuites à l’endroit de ces individus et en appelle au sens de responsabilité de tous (…) », peut-on lire dans le communiqué partagé sur les réseaux sociaux.
Cet acte se produit au moment où se tient à Yaoundé la deuxième conférence semestrielle des gouverneurs de régions sous la présidence du ministre de l’Administration Paul Atanga Nji. En marge des travaux de cette rencontre, le gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a déclaré que le phénomène des « Microbes » est passé et que la ville de Douala était en sécurité. Le cas de Laquintinie vient rappeler que le cordon de sécurité doit être renforcé dans la capitale économique du pays en période de fête de fin d’année et en dehors.