Libération de bibou nissack, la décision très attendue vient d'être prononcée
Le calvaire continue pour les prisonniers politiques du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti dirigé par l’opposant Maurice Kamto, deuxième à l’élection présidentielle de 2018. C’est tout un pays qui attend le verdict concernant ces militants, à l’approche de la joute électorale de 2025 qui s’annonce cruciale.
Maurice Kamto qui va présider le 06 mai prochain au stade de Mendong le meeting d’installation des responsables MRC de la fédération du Centre, sait ce qu’il en est de la décision de justice par rapport à la demande de libération de ses hommes parmi lesquels il y a Olivier Bibou Nissack.
Ce jour, il était attendu le procès des prisonniers politiques du MRC dans le cadre de leur procédure en habeas corpus. Le lanceur d’alertes Boris Bertolt informe l’opinion publique que Me Hippolyte Meli du collectif des avocats a fait une déclaration.
« Qu'ils ont (chacun) déclaré au juge Kana Gaston Chrysostome en charge de ces affaires, qu'ils n'entendaient plus être jugés par lui après ses six (06) décisions de rejet non motivées rendues le 28 mars 2023 dernier concernant le Pr Alain Fogué Tadom et cinq (05) autres demandeurs ».
Olivier Bibou Nissack est le porte-parole du Pr Maurice Kamto, Alain Fogué Tadom est lui le conseiller du président du parti. À l’issue de la séance du jour, on apprend que la décision prise n’est pas réjouissante pour le parti.
« La demande de remise en liberté de l’homme politique Olivier Bibou Nissack a été rejetée. La requête en habeas corpus du porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack a été rejetée », écrit Boris Bertolt sur les réseaux sociaux.
En fait, « ce jour en appel ainsi que celle de quatorze (14) autres personnes. Cette procédure avait été introduite suite à la décision du Groupe de travail des Nations unies pour la détention arbitraire (GTDA) qui demandait la libération des marcheurs pacifiques ».
La source rappelle que « le lundi 27 décembre 2021, quarante-sept (47) militants de l'opposition au Cameroun ont écopé de peines allant d’un (01) à sept (07) ans de prison ferme. Figurait le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack ».
On se souvient qu’ils avaient tous été arrêtés en septembre 2020 parce que leur parti le MRC organisait des manifestations pacifiques contre le président Paul Biya pour dénoncer la gestion calamiteuse du pays et réclamer l’alternance politique.
