‹‹ le sdf peut devenir la première force politique du cameroun››

L’analyse est d’un acteur majeur de la société civile critique camerounaise. Pour lui, le parti de Fru Ndi représente une réelle alternative pour le 237 (Cameroun). « Le Sdf a actuellement un bon coup à jouer et peut devenir la première force politique du Cameroun. L’annonce faite par Ni John Fru Ndi de quitter la direction du Sdf pourrait ouvrir de nouvelles perspectives à ce parti et propulser à nouveau le Sdf au-devant de la scène politique et en faire une véritable alternative dans la succession de Paul Biya. Voire une aubaine pour la paix dans le Noso », analyse Christian Ntimbane Bomo dans une sortie. Pour lui, le parti de la balance a, à son avantage, l’imprenable bastion des régions du Noso, occupées politiquement par défaut, par le Rdpc, ces nombreuses voix francophones qui se sont toujours levées pour demander aussi l’élection d’un anglophone à la présidence de la République du Cameroun. Mais aussi, la posture centriste adoptée par le Sdf ces dernières années qui pourraient lui donner une image de parti conciliateur dans un contexte de division politique marquée et heurtée. Enfin, la posture républicaine du Sdf qui a toujours défendu l’unité du Cameroun. Fru Ndi « Mais pour ce, le Sdf doit absolument se réinventer en faisant une mue interne. Les anciens du parti, les proches du chairman même ceux occupant des fonctions électives doivent se mettre en posture secondaire et laisser de nouvelles figures émerger et prendre les rênes du parti. Le Sdf doit recruter de nouvelles têtes qui apporteront de la modernité à ce parti quelque peu flétri. La logique des anciens pour succéder à Fru Ndi doit céder sa place à la nouvelle dynamique gagnante », poursuit l’avocat. « Osih, Nintcheu et les autres devraient se faire violence pour sauver leur parti. Ainsi la venue d’un jeune anglophone, politiquement vierge, charismatique, intellectuellement calé, compétent, parfaitement bilingue, francophile, défendant un Cameroun indivisible, pourrait rassurer davantage. La réussite dans le choix de ce futur président du Sdf sera l’element catalyseur d’un nouvel engouement populaire pour le Sdf. A contrario un mauvais choix ou fade, l’enterrera définitivement », analyse Me Christian Ntimbane Bomo.


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