[Politique ]la mairie de Douala rompt le contrat qui la lie à ZÉNITH Insurance
Le maire Roger Mbassa Ndine reproche à son partenaire le fait de n’avoir pas apporté des «solutions satisfaisantes» aux préoccupations de son personnel. La collaboration entre la mairie de la ville de Douala et la compagnie d’assurance Zenithe s’achève. Le chef de l’exécutif municipal de la capitale économique a décidé de rompre le contrat qui le liait à son partenaire. Roger Mbassa Ndine a fait connaître sa décision dans une correspondance datée du 27 Août 2020. La lettre adressée à l’administrateur directeur général de Zenithe Insurance a en objet: «non reconduction de la tranche conditionnelle de vos contrats d’assurance maladie du personnel et des organes dirigeants de la CUD». Le maire de Douala explique sa décision par la non réaction de Zenithe Insurance, pourtant indexée par les employés de la Communauté Urbaine de Douala. «Je suis au regret de vous signaler que la Communauté Urbaine de Douala ne va pas reconduire la tranche conditionnelle N° 21/M/CUD/SG/DIE/SDPMAP/2019 et de la lettre commande N°27/LC/CUD/SG/GIE/SDPMAP/2019 passés après appel d’offres national restreint en procédure d’urgence n° 010/AONR/CUD/PM2019 du 15 Avril 2019 pour la souscription de polices d’assurance santé du personnel et des dirigeants de la communauté urbaine de Douala lot n° 1 et lot n° 2, au regard de nombreux griefs relevés contre votre compagnie et restés sans réponse à ce jour dans mes services», constate Roger Mbassa Ndine. Il dit avoir lui-même tenté en vain de faire réagir l’assureur. «En effet, je vous ai régulièrement fait part des préoccupations légitimes de mon personnel et vous n’y avez daigné apporter des solutions satisfaisantes pour pouvoir poursuivre notre relation contractuelle», rapporte le maire avant d’indiquer la conduite à tenir à son désormais ancien partenaire. «Aussi, je vous invite à prendre l’attache de la direction des ressources humaines pour toutes les diligences liées à cette non reconduction de la tranche conditionnelle dans le strict respect des intérêts de mon personnel», lit-on.