[NOSO]Bamenda placée sous surveillance militaire

Baptisée « Bamenda clean », cette opération a pour but de sécuriser les populations de la ville et ses environs. Les mesures de sécurité se durcissent dans la ville de Bamenda, la capitale de la région du Nord-ouest. Sur haute instructions du Haut commandement, les forces de défense et de sécurité (FDS) ont engagé une opération spéciale de sécurisation de la ville. Elle a commencé depuis le 08 septembre 2020. Une réponse aux diverses attaques terroristes Baptisée « Bamenda clean », cette opération a pour but de protéger et de sécuriser les populations de la ville de Bamenda et ses environs. Elle est la réponse aux diverses attaques perpétrées par les terroristes et criminels telles que les vols et les pillages, les braquages des banques et magasins, les assassinats des civils et des personnels des forces de défense et de sécurité. « Ce climat de terreur imposé par ces terroristes et criminels à nos populations est inacceptable. Nous devons donc collaborer avec les forces de défense et sécurité tout au long de cette opération ». Peut-on lire dans un communiqué signé du Commissaire divisionnaire Emile Gousmo, délégué régional de la sureté nationale/nord-ouest. Mais également du général de brigade Divine Ekongwese, commandant la 5è région de gendarmerie. Et enfin, du général de brigade Valère Nka commandant la 5è région militaire interarmées. La restriction de la circulation des motos taxis Ces hauts gradés de l’armée camerounaise invitent les populations à respecter « scrupuleusement » les décisions prises par le maire de la ville de Bamenda et le préfet de la Mezam relatives à la restriction de la circulation des motos taxis dans la ville de Bamenda. Pour ramener le calme dans la ville après des échanges de coups de feu entre l’armée et les groupes séparatistes, la circulation des motos est interdite. Cette mesure a pris effet lundi. Cette mesure vise à limiter les actions des séparatistes qui opèrent très souvent au bord de ces engins. « Nous avons vécu à Bamenda, la scène macabre de l’assassinat d’un agent de la police dans l’exercice de ses fonctions. Face à cette situation, le préfet du département de le Mezam ainsi que le maire de la ville de Bamenda, ont eu rencontre avec les associations syndicales et des mototaxis. Au terme de cette rencontre, ils se sont accordés sur la nécessité de restreindre la circulation des mototaxis dans certaines artères de la ville de Bamenda ». Déclarait le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele LAfrique.


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