Après la défaite au élections , jean de dieu momo exprime sa tristesse

Eh Dieu! La chute est rude quand on a eu l’illusion d’être très haut. Mais ce qui est encore plus rude est le fracas assourdissant de la chute et l’éclat de rire général dans la cité. Pourquoi mon discours que je croyais républicain rencontre autant de parasites? Pourquoi sont-ils si focalisés sur Sa longévité? Comment ne voient ils pas qu’il y a plus urgent, que le danger est ailleurs, que le dragon rugit à nos portes et que son manteau protecteur est plus que nécessaire en ce moment de grands périls de l’inéluctable succession-transition? Si je peux m’expliquer le score de la MENOUA par l’incompréhension que mon soutien au chef de L’Etat a suscité, ou par des convoitises envieuses voire gourmandes de certaines élites et aînés, comment expliquer que ma liste législative du MFOUNDI, celle que j’ai faite pour le vivre ensemble et démontrer que le PADDEC n’est pas un parti tribal, et qui est composée de cinq femmes titulaires sur sept, toutes autochtones du centre, la seule qui a respecté le genre à l’envers, ait obtenue 1%? Comment expliquer que chez moi à Ndogbong, mes résultats caracolent à 2% malgré le fait que le gouvernement, à travers la Reine Mère MAFFO(merci Beaucoup) y est en train de bitumer la route qu’ils réclamaient à cor et à cri? Dois je en déduire qu’il est possible que j’aie confondu moqueries à popularité et m’interroger sur la signification du prix du meilleur ministre de l’année qui m’a été décerné? Les oiseaux se cachent pour mourir et il serait sage d’aller cacher sa honte sous le manteau du silence et de l’effacement. Mais je n’ai pas l’habitude d’abdiquer devant la difficulté. Que faire pour être audible?# Fo’o Dzakeutonpoug


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