Appel au départ de paul biya : le mrc menacé et provoqué par le régime !

Par la voix de son Secrétaire général Christopher Ndong, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun dit dénoncer ces agissements inacceptables. Le parti politique de Maurice Kamto demande aussi à ses militants de ne pas céder aux provocations du régime. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto se sent menacé surtout depuis les dernières sorties du ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji. On se rappelle qu’au lendemain du décret du Président Paul Biya indiquant la programmation des élections régionales, le Minat a donné une conférence de presse au cours de laquelle, il a mis en garde tous ceux qui appellent au boycott de ces élections et appellent à l’insurrection. Tout récemment, de façon préciser le 14 septembre 2020 le membre du gouvernement a instruit l’interpellation des donneurs d’ordre et des manifestations. Menaces Parlant donc au nom du Mrc, Christopher Ndong dans un communiqué qui date du 12 septembre 2020, affirme et déplore le fait que Maurice Kamto et les militants de son parti soient lynchés, tout simplement parce qu’ils se battent à démontrer que Paul Biya le Chef de l’Etat est incapable de gérer le Cameroun. Tout en condamnant les menaces dont le Mrc et ses militants seraient victimes, le Secrétaire général (Sg) du parti de Maurice Kamto recommande l’ignorance des attaques perpétrées contre eux par le régime et ses miliciens. Le Mrc «demande à ses militants et sympathisants de ne pas répondre aux provocations du régime et de ses miliciens ; de dénoncer par tout moyen laissant traces (vidéo, audio, écrit etc.) les menaces ou actes d’agression dont ils sont victimes ; d’envoyer pour archivage dans le forum dédié, tous les éléments de preuves et d’identification des auteurs (représentants de l’Etat ou miliciens) des menaces ou actes dont ils sont victimes». Paul Biya responsable Le Mrc affirme une fois de plus que Paul Biya est le responsable de ce que ses militants subissent. Il demande que celui-ci laisse de façon pacifique le pouvoir. Il reproche au Chef de l’Etat « le non-respect de la Constitution par la conduite de la guerre civile dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest dans le cadre d’une crise qui peut et doit être résolue politiquement et donc pacifiquement ; la violation permanente du droit de chaque citoyen camerounais *de voter et d’être élu au cours d’élections périodiques , honnêtes […] assurant l’expression libre de la volonté des électeurs*, par le refus systématique d’une réforme consensuelle d’un système électoral inique ».


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