La multiplication des cas de cambriolage, de vol, d’agression, de meurtre, a fait perdre le sçmmeil aux habitant de cette ville. Vendredi 11 septembre dernier, les habitants de la ville de Dschang ont découvert à l’aurore, un cadavre calciné abandonné sur la voie publique au lieu-dit « Carrefour Régie”. L’individu dont l’identité n’a pas été révélée serait l’un des sans foi ni loi qui sèment depuis des mois, la terreur dans cette partie du pays. Certaines sources font état de ce qu’il aurait été pris dans la nuit par des conducteurs de mototaxi, en flagrant délit d’agression sur l’un de leurs collègues. Neutralisé, il sera ensuite copieusement bastonné avant de se voir infliger le châtiment du collier. L’option de ces citoyens d’appliquer sans remord, la loi du Talion est en effet l’expression de leur exaspération face à la montée vertigineuse de l’insécurité dans cette ville universitaire. Les hors-la-loi qui se limitaient jusque-là aux cambriolages, vols et agressions, ont désormais entrepris d’ôter la vie à certaines de leurs cibles. L’une des victimes est un certain « Dallas”. Etudiant à l’université de Dschang, ce jeune de 26 ans avait choisi parallèlement l’activité de mototaxi pour essayer de joindre les deux bouts. Tout se passait presque bien pour lui jusqu’au 7 septembre 2020. Ce jour-là, autour de 21 heures, deux pseudo-clients qui souhaitaient se rendre à « Johnny-Baleng” dans l’arrondissement de Nkong-Ni solicitèrent ses services. Après s’être convenu du montant de .la course, Dallas prit la route. Sauf que chemin faisant, ces clients d’un autre genre, dévoilèrent tour vrai visage. Dans un coin isolé, ils assenèrent Dallas de plusieurs coups de poignards avant de fondre dans la nature avec son engin à deux roues presque neuf. Le matin, le jeune moto-taxima.i originaire de la Région du Nord-Ouest, est découvert mort dans une broussaille. Cet acte crapuleux a davantage amplifié la psychose qui hantait jadis les populations. Les forces de l’ordre invisibles Cette montée de l’insécurité se fait au nez et la barbe des forces du maintien de l’ordre. Jusqu’à présent, aucune action d’éclat dans l’optique de mettre hors d’état de nuire ces brigands, n’a encore été engagée. Pourtant la ville Dschang n’est pas moins nantie en termes de service de sécurité. Elle compte en effet quatre unités de gendarmerie (compagnie, brigade des recherches, brigade Ter, peloton routier) et quatre commissariats de police (un commissariat central et trois commissariats de sécurité publique). Les commissariats de police justifieraient leur léthargie par le manque de logistique nécessaire pour agir promptement. Car, aucune de ces quatre unités de police n’est dotée d’un véhicule d’intervention.
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