Albert dzongang à samuel eto'o : ‹‹ les usurpateurs en place... n'ont pas d'amis ››
Dans une publication ce jeudi 2 septembre 2021, l’homme politique rappelle que l’ex-capitaine des Lions Indomptables n’est le seul camerounais possédant une double nationalité. L’homme politique cite quelques exemples. Contrairement à l’universitaire Patrice Nganang qui semble approuver la position du Comité électoral de la Fécafoot, Albert Dzongang est favorable à la candidature de Samuel Eto’o. Dans une publication ce jeudi 2 septembre 2021, il rappelle que l’ex-capitaine des Lions Indomptables n’est le seul camerounais possédant une double nationalité. L’homme politique cite quelques exemples. « Mme Biya étant française, la nationalité française de son époux après tant d’années de mariage est acquise, suivant le code de nationalité de ce pays qui dispose que le conjoint d’un ressortissant français est français après un certain temps de mariage constaté. Monsieur Biya, quand bien même il n’aurait pas encore un passeport français peut donc l’obtenir à tout moment », explique l’ancien député RDPC, le parti au pouvoir au Cameroun. Le conseiller spécial de Maurice Kamto prend aussi l’exemple de Joshua Osih qui « est de mère Suisse et la loi Suisse dit que tout enfant né d’un parent Suisse est Suisse. Monsieur Gregoire Owona est français, pour ne citer que ceux-là parmi tant d’autres. Cessez de nous prendre vraiment pour des bourriques ». « Viol des consciences » S’adressant directement à Samuel Eto’o, Albert Dzongang dit ceci : « vous comprenez maintenant pourquoi nous combattons les usurpateurs en place. Ils n’ont pas d’amis. Quand on vous demande qu’avec votre aura, vous vous impliquiez pour que le Cameroun se dote des institutions dignes de ce que nous voulons que notre pays soit, vous avez voulu accompagner des gens sans foi ni loi dans leur viol des consciences pour s’éterniser au pouvoir ». L’opposant se dit contre le principe qu’un compatriote qui a bénéficié d’une nationalité occasionnelle et qui accepte de retourner dans son pays pour mettre ce qu’il a acquis au service du développement, soit écarté au gré des intérêts. Ceci « tout simplement parce qu’à un moment de sa vie, il a eu un autre passeport pour pouvoir exercer son métier. Nul n’ignore que beaucoup de nos frères sportifs y ont été contraints. Cela n’a jamais empêché qu’ils viennent défendre les couleurs de leur pays », soutient l’homme politique. Ci-dessous l’intégralité de sa publication : ALBERT DZONGANG FAVORABLE À LA CANDIDATURE DE SAMUEL ETO’O À LA FECAFOOT Par Albert Dzongang Le Pouvoir usurpateur de Yaoundé ne cessera de nous étonner. Il n y a que chez nous que les lois n’ont pas un caractère impersonnel. Elles sont faites, soit pour protéger un groupe soit pour nuire à un autre. Leur application est toujours à tête chercheuse. Expliquez-moi, ce qui est plus important entre un ministre, un ambassadeur, un DG de société voir un Président de la République et un petit président de la fecafoot dans ce pays ? Cessez de nous tourner en bourriques. ETO’O, quand vous aviez besoin de lui pour qu’il cautionne la mascarade électorale en 2018, vous lui avez déroulé le tapis rouge. Grâce à celui-ci vous avez, après des glissements et scandales, obtenu votre CAN. Vous nous avez dit qu’il était un héros national. ETO’O en étant président de la fecafoot sera-t-il sur le plan protocolaire au-dessus de Roger MILLA, français lui aussi et qui est ambassadeur ? De Grégoire OWONA, français qui est ministre ? De OSIH suisse qui est député ou de nombreux autres camerounais qui ont des nationalités étrangères connues et qui exercent tranquillement de hautes fonctions dans notre pays, en commençant par le tout premier, Mr Biya lui-même. Mme Biya étant française, la nationalité française de son époux après tant d’années de mariage est acquise, suivant le code de nationalité de ce pays qui dispose que le conjoint d’un ressortissant français est français après un certain temps de mariage constaté. Monsieur Biya, quand bien même il n’aurait pas encore un passeport français peut donc l’obtenir à tout moment. Monsieur OSIH est de mère Suisse et la loi Suisse dit que tout enfant né d’un parent Suisse est Suisse. Monsieur Gregoire Owona est français, pour ne citer que ceux là parmi tant d’autres. Cessez de nous prendre vraiment pour des bourriques. ETO’O, s’il peut apporter quelque chose au football camerounais, encore que le football est considéré chez nous par ceux qui nous gouvernent comme un gadget, comme un objet d’amusement qu’on utilise pour distraire le peuple et pour se donner une certaine valeur sur le plan international, doit pouvoir le faire en toute liberté. Monsieur Samuel ETO’O, vous comprenez maintenant pourquoi nous combattons les usurpateurs en place. Ils n’ont pas d’amis. Quand on vous demande qu’avec votre aura, vous vous impliquiez pour que le Cameroun se dote des institutions dignes de ce que nous voulons que notre pays soit, vous avez voulu accompagner des gens sans foi ni loi dans leur viol des consciences pour s’éterniser au pouvoir. C’est ici le lieu de redire que nous sommes contre le principe qu’un compatriote qui a bénéficié d’une nationalité occasionnelle et qui accepte de retourner dans son pays pour mettre ce qu’il a acquis au service du développement, soit écarté au gré des intérêts, tout simplement parce qu’à un moment de sa vie, il a eu un autre passeport pour pouvoir exercer son métier. Nul n’ignore que beaucoup de nos frères sportifs y ont été contraints. Cela n’a jamais empêché qu’ils viennent défendre les couleurs de leur pays. Je voudrai ici interpeller les Camerounais pour qu’ils comprennent le sens de la lutte que mène le MRC avec son Président Maurice KAMTO, à savoir, bâtir un Cameroun prospère pour tous et avec tous, un Cameroun où nous sommes tous égaux devant la loi , elle même impersonnelle. Un pays où la loi est faite pour maintenir la paix la concorde et permettre de construire et de développer un pays prospère que nous laisserons à ceux qui nous suivront. Maintenant que chaque jour, les faits donnent raison au Président Maurice Kamto , rejoignez nous dans ce combat de libération de notre pays, pour que plus jamais un camerounais ne soit privé de la nationalité que Dieu lui a donné à sa naissance Albert DZONGANG