De l’avis de l’ancienne candidate à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), certains veulent les avantages des pays occidentaux, en même temps qu’ils jouissent des droits garantis aux citoyens camerounais. La dernière fois, je vous disais que j’attendais mon passeport pour quitter le pays … J’ai finalement changé d’avis, quand je me suis rendue compte qu’une procédure administrative, aussi complexe que la délivrance d’un passeport national pouvait se faire en toute transparence, sans corruption, et dans un délai qui bat tous les records dans le monde… Je suis me dite, c’est ce pays que nous voulons, c’est ça le Cameroun que nous aimons, je reste … Je me suis remise au travail, malgré les écueils et les embûches. J’ai compris à partir de ce jour, que le Cameroun avait seulement besoin d’hommes et de femmes honnêtes, dynamiques, engagés et patriotes, pour devenir une grande nation … Aujourd’hui, le débat sur la bi nationalité des citoyens camerounais est le nouveau cheval de bataille de la BAS Animalière. Certains veulent les avantages des pays occidentaux, en même temps qu’ils jouissent des droits garantis aux citoyens camerounais. Tout en brandissant, les passeports étrangers quand il faut faire face aux devoirs en tant que citoyens camerounais. Soit. A mon avis ce débat qui concerne la nationalité du futur président de la Fecafoot est une agitation insensée, alimentée par ceux qui ont échoué sur le terrain politique. Si un candidat peut justifier sa nationalité camerounaise, sa candidature sera retenue ! Cependant, je reste convaincue qu’il soit assez délicat de se prononcer, quand il s’agit de parler des sentiments. Car, la nationalité est un attachement aux valeurs d’un pays… Avoir deux nationalités, c’est être attaché à deux nations. Or , dans le football , on doit choisir un camp, se lever quand on exécute l’hymne national de son pays. Imaginez un match Cameroun- France au cours duquel le président de la Fecafoot, de nationalité franco camerounaise, se lèvera deux fois pour exécuter les hymnes nationaux de ses deux pays. On ne peut pas mettre sur la même balance, le fait de jouer pour l’équipe nationale du Cameroun et celui de présider cette institution de souveraineté. Jouer pour une équipe est un métier qui est rémunéré, c’est dire qu’on peut brandir une nationalité de circonstance conformément aux lois de la FiFa. Par contre, le président de la Fecafoot est un bénévole qui décide de se mettre gratuitement au service de son pays. Conformément aux lois camerounaises en vigueur qui régissent la gestion du football. A cet effet, il ne doit planer aucun soupçon d’ambivalence quand il s’agit de défendre les intérêts stratégiques de l’État. En tant que camerounaise, je ne me suis jamais souciée du fait que, je ne pouvais pas avoir accès à certains métiers en France. Malgré mes diplômes obtenus dans les mêmes écoles que les français. La loi française m’autorise quand même à travailler et à créer des entreprises. Néanmoins, il existe des postes de souveraineté où la nationalité unique est requise de manière tacite. Car dans l’esprit de tous, personne ne peut servir deux maîtres. Alors, entre le cœur et l’argent, chacun doit faire son choix et l’assumer. Marlène Emvoutou
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