Affaire de plagiat : owona nguini charge a nouveau kamto

Dans une récente sortie sur sa page Facebook ce samedi 06 févier 2021, le vice-recteur de l’université de Yaoundé, démontre pourquoi le titre d’une œuvre littéraire peut faire l’objet d’une protection. Le nouvel ouvrage de Maurice Kamto, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est disponible depuis le vendredi 5 février 2021. Le titre du livre : « Sous la cendre, les étoiles », est l’objet de plusieurs polémiques. Nombreux sont ceux qui estiment que le titre de l’œuvre est un plagiat. De l’avis des partisans de Kamto, on ne parle pas de plagiat en se limitant au titre d’un livre. Faux, écrit Owona Nguini. « N’en déplaise à certains, les titres d’œuvres peuvent faire l’ objet d’une protection spécifique distincte de celle de leur contenu au vu de l’ article 112-4 du code de la propriété intellectuelle en France, pays où ont été publiés les 2 recueils de poèmes » les étoiles sous la cendre » de Marie José Pascal et » sous les étoiles, la cendre », il est acquis que les titres des œuvres littéraires (romans, nouvelles, recueils de poèmes) peuvent bel et bien disposer d’une protection spécifique distincte de celle concernant leur contenu », a-t-il écrit dans une tribune ce samedi. Marie José Pascal Pour cet enseignant d’université, dès que l’auteur d’une œuvre est en mesure de démontrer l’originalité du titre de son œuvre, il peut demander que le juge répare l’atteinte à son droit d’auteur du fait de la contrefaçon qui a été faite de son titre. « Les deux œuvres ressortissent bel et bien du même genre littéraire (recueil de poèmes) et utilisent les mêmes mots pour leur titre », ajoute-t-il. « L’inversion du titre du premier par le second ne peut masquer le fait qu’il y ait bel et bien reproduction. On n’a donc pas besoin ici que l’auteur du second recueil ait plagié le contenu du recueil du premier auteur. On a seulement besoin de noter que du point de vue littéraire, l’association de mots proposée par Marie José Pascal est originale par son caractère insolite typique de l’énonciation poétique. Même en inversant la disposition de cette association de mots, on n’échappe pas au reproche de reproduction qui peut fonder une action demandant réparation d’une contrefaçon. Voilà le problème… », a-t-il conclu.


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