L'armée rejette la thèse d'un massacre à mbonge

Dans un communiqué rendu public le 29 mars 2021, le chef de la division de la communication au ministère de la Défense à Yaoundé, apporte des éclairages sur les évènements survenus dans cette localité le 26 mars 2021. Les faits remontent au 26 mars 2021 dans les localités de Kumbo, département du Bui, région du Nord-Ouest d’une part, et à Mbonge, département de la Meme, dans le Sud-Ouest …d’autre part. Selon le récit du porte-parole du ministère de la Défense, Cyrille Serge Atonfack Guemo, pour ce qui est de Kumbo, un détachement du 3ème Bataillon d’intervention rapide (BIR) a surpris aux alentours de 9 heures, des criminels armés en pleine arnaque des populations. Pris de panique, les criminels ont immédiatement Ouvert le feu sur les éléments des forces de défense dont la riposte a été vive et énergique. Le bilan au terme de ce violent accrochage est de 4 terroristes neutralisés1 et d’autres blessés en fuite, plusieurs armes et munitions de guerre récupérées. Parmi les terroristes neutralisés figurent quatre des chefs de la meute qui écumait Kumbo et -ses environs, à savoir les nommés Wirisi Emmanuel Binynuy, She She Fabrice, François Tamba et Camer Kununyin. Quant aux évènements de Mbonge, il s’est agi d’une patrouille des éléments du 21ème Bataillon de fusiliers marins commandos, prise à partie par une meute criminelle lourdement armée sur l’axe Mbonge-Kumba dans la matinée du 26 mars 2021. Le bilan de ce second accrochage est de 2 terroristes neutralisés, 5 engins explosifs improvisés, des détonateurs télécommandés et plusieurs armes de guerre récupérées. Quelques heures «après les ripostes énergiques de Kumbo et de Mbonge, la propagande sécessionniste appuyée comme à l’accoutumée par certains médias et organisations non-gouvernementales nationales et internationales, font chorus d’un prétendu massacre perpétré par les forces de défense et de sécurité à Mbonge le 26 mars 2021. «Curieusement, les photographies et vidéos amateurs présentant une scène de massacres d’hommes, de femmes et d’enfants publiées sur les réseaux sociaux sont celles d’une opération menée avec succès par les forces de défense, le 18 mars 2021 à Foe Bakundu, arrondissement de Mbonge, et qui avaient conduit neutralisation de 6 terroristes dont le fameux général autoproclamé « Spirito » », fait savoir le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo. Après le départ des forces de Défense du théâtre de l’accrochage, quelques terroristes rescapés avaient* rassemblé de force les populations apeurées sur la place du village pour reconstituer risiblement dans des postures morbides, ce qui est aujourd’hui malheureusement et maladroitement brandi comme preuves de massacres. Les auteurs de la mise en ligne de ces photographies macabres attribuaient le prétendu massacre aux éléments des forces de défense et de sécurité, accusés par ailleurs d’avoir mené un raid et tué de sang-froid plusieurs personnes civiles au village Foe Bakundu, arrondissement de Mbonge, département de la Meme, région du Sud-Ouest. «Il n’en est rien. Absolument rien », martèle chef de la Div-com du Mindef. «Cette nouvelle farce ne fragilise aucunement le moral des forces armées qui poursuivent leurs opérations aux quatre coins du pays dans le respect des droits de l’Homme et des droits humains, tout en veillant à ce que tout écart soit sanctionné conformément aux lois et règlements du pays », précise Cyrille Serge Atonfack Guemo, le chef de la division de la communication au Mindef, dans un communiqué daté du 29 mars 2021. Mbonge est une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et le département de la Meme. Cette localité située sur les rives du fleuve Meme est desservie par la route départementale 61 à 48 km à l’Ouest du chef-lieu départemental Kumba. Depuis 2016, à l’instar des autres localités anglophones du pays, Mbonge fait face aux exactions de groupes séparatistes. Ces hordes barbares tuent de sang-froid et procèdent aux enlèvements de civils sans. compter des scènes de pillages de biens privés (récoltes, bétail…) et la destruction d’édifices publics comme les écoles, les hôpitaux et l’incendie des marchés, etc. La prompte réaction des forces de défense et de sécurité a permis de mettre en déroute ces bandes criminelles qui procèdent désormais par des attaques sporadiques.


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