L’affaire fait grand bruit et ébranle tout le département. Deux individus qui prétendent être les vrais propriétaires du site de l’établissement sèment la panique. Ils sont en train de construire 2 bâtiments dans le site réservé à cet établissement. Un problème foncier ébranle le lycée technique de Tibati. Deux individus qui prétendent être les vrais propriétaires du site de l’établissement sèment la panique et donnent des insomnies au proviseur en engageant un bras de fer avec le lycée. Ils sont en train de construire 2 bâtiments dans le site réservé à cet établissement. Le proviseur tente de stopper ces travaux en écrivant aux autorités locales et les élites, mais en vain. Le préfet ayant ordonné il y a quelques mois au sous-préfet de suspendre ces travaux, la note du sous-préfet sortie, il y’a quelques jours n’a toujours pas eu d’effet escompté sur les concernés qui profitent des weekends pour élever leurs murs.D’après le plan topographique du site dont la superficie est estimée à 7.35 ha, la partie litigieuse du terrain est localisée dans la partie sud-est de l’établissement. L’affaire qui n’a pas encore été portée devant les tribunaux fait grand bruit et ébranle tout le département. Des sources près du dossier, l’histoire remonte aux années 1990 quand le Lamido et le maire de l’époque avaient accordé la parcelle à un riverain pour élever son troupeau. Le terrain a ensuite été attribué au Lycée Technique de Tibati après sa création en 1993.Après le décès de l’ex propriétaire, ses enfants retrouvent les documents qui attestent l’appartenance du terrain litigieux à leur défunt père. C’est le déclenchement d’un long bras de fer entre le Lycée et les supposés ayants droits. Malgré les nombreux rappels à l’ordre, les deux individus signent, persistent et refoulent aux pieds les arrêtés du Chef de terre. Pas question de faire volte face, le terrain leur revient de droit par voie successorale. Las de l’entêtement de la partie adverse, qui continue ses travaux comme si de rien n’était, le proviseur du Lycée Technique a saisi les autorités locales. Comme en témoigne la demande de devis de travaux de sécurisation du site de l’établissement adressé au Délégué Départemental des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières du Djerem. Se rendant compte que les représailles du dépositaire des affaires foncières au niveau départemental n’ont pas découragé les deux hommes, il décide de saisir directement le préfet du département, qui à son tour instruit, après l’intervention des élites, le sous-préfet à l’effet de suspendre les travaux. Le proviseur a tout fait pour les empêcher de construire. Mais en vain. Ils sont en train d’élever deux bâtiments, parfois les weekends dans le terrain réservé à l’établissement. Il a par ailleurs saisi les autorités administratives, politiques, traditionnelles, religieuses et les élites mais rien n’a changé, déplore un cadre de l’Association des Ressortissants du Djerem. Le proviseur se dit aujourd’hui dépassé par les événements et blessés dans son amour propre par le manque d’engouement de certaines autorités locales sur la question.
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