Cabral libii : ‹‹ la réforme du code électoral ne sera jamais panacée ››

Contrairement de certains hommes politiques qui fondent leur espoir sur une réforme du code électoral, le député du PCRN milite plutôt pour l’inscription massive sur les listes électorales. Depuis plusieurs jours, une note circulaire diffusée sur les réseaux sociaux, donne le ton de la réforme du Code électoral camerounais. Dans cette note, le directeur général des Elections, Erik Essousse, demande aux délégués régionaux d’Elecam, de faire des propositions d’amendements de la loi portant code électoral. « J’ai l’honneur de vous inviter à bien vouloir mener une réflexion et de soumettre sous huitaine, vos propositions d’amendements de la loi portant Code électoral au Cameroun », a écrit le DG d’Elecam dans la lettre circulaire datée du 19 février 2021. Sur sa page Facebook, l’honorable Cabral Libii revient sur la récente sortie du directeur général des élections relativement à des éventuels amendements à apporter à l’actuel code électoral. « La rumeur d’une nouvelle révision du code électorale ne cesse de enfler. Il y en a même qui se mettent légitimement à rêver que le pouvoir va écrire le code qui va engendrer sa défaite électorale. Si révision il y a, le PCRN s’y impliquera à fond et il y aura forcément de nouvelles améliorations. Mais celles-ci ne seront jamais la panacée », commente-t-il. La surveillance étroite du vote Cette autre rumeur, estime l’homme politique, déclenche une nouvelle opération soporifique qui vise à faire oublier tous ces pays d’Afrique où des votes électroniques à bulletin unique à 2 tours, ont pourtant été suivis de victoires frauduleuses, contestées et ensanglantées. Contrairement de certains hommes politiques qui fondent leur espoir sur une réforme du code électoral, le député du PCRN milite plutôt pour l’inscription massive sur les listes électorales: « Les USA viennent pourtant de démontrer à quel point le vote massif peut faire échec à un président sortant dans une élection à un tour. Inutile de revenir sur tous les débats qui ont ponctué la surveillance du vote là-bas dans la « 1ère » démocratie du monde. La véritable clé est donc l’inscription massive sur les listes électorales et la surveillance étroite du vote par un peuple debout et non observateur, commentateur, déserteur et intelligemment défaitiste », soutient le président national du PCRN.


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