Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka accuse le Conseil national de la communication de bloquer la reprise des activités de sa radio Ris Fm.
Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka promoteur et patron de la radio Ris Fm a décidé de porter plainte contre le Conseil national de la communication (CNC). Il a de ce fait de saisir le Procureur de la République.
«Votre Honneur, nous venons auprès de votre haute instance porter la situation suivante. L’entreprise audiovisuelle RIS RADIO a été sanctionnée pour trois mois. Situation qui a entrainé la pose des scellées sur la porte le 03 septembre 2022. Au terme de grave préjudice pour nous, le CNC ne se gêne pas, et prend son temps au détriment de la radio, du tissus de la startup en décrochage. Sollicité pour les besoins de la cause, le CNC n’est pas revenu au terme de ladite sanction (03 septembre 2022 – 03 décembre 2022) malgré nos démarches, enlevé lesdits scellés comme en témoigne le constat d’huissier ci-joint. Le CNC nous fait subir ainsi une sanction supplémentaire illégale avec 12 jours supplémentaires de fermeture, en date de ce jour, alors que nous avons de charges mensuelles lourdes», a écrit Sismondi Barlev Bidjocka au Procureur de la République.
Le patron de RIS RADIO affirme dans sa plainte que la situation actuelle fait perdre à son entreprise des contrats des annonceurs. Et avec la prolongation qu’il qualifie d’illégale de la sanction il risque un dépôt bilan qui coûte déjà 27 millions de FCFA en neuf jours.
Rappelons que radio RIS FM a été sanctionnée à cause de la diffusion d’une conversation à caractère « érotique » entre un professeur de lycée et une élève, dans le programme « ÉDITORIAL », le 07 juin 2022, jugée porter « atteinte à la pudeur et aux mœurs et à l’éthique morale » par le CNC. En plus la radio avait déjà été sanctionnée après une plainte du député Cabral Libii qui accusait son promoteur « de désinformation ».