La région de l’Adamaoua affiche un calme relatif a affirmé le Kildadi Taguieke Boukar. Lors des travaux du Comité de coordination administrative et de maintien de l’ordre tenus du 23 au 24 novembre dernier à Banyo, le gouverneur de la région de l'Adamaoua Kildadi Taguiéké Boukar a affirmé que l'heure est à l'accalmie. Dans ce chef-lieu de département, le gouverneur de la région de l’Adamaoua a précisé en outre que la population vit en parfaite harmonie et vaquent sereinement à ses occupations. A cette veille des fêtes de fin d'année, il a été recommandé à l’issue des travaux de Banyo, une veille assidue et un relèvement du niveau de vigilance. Considérant les menaces multiformes à la paix sociale, à la quiétude et à la sécurité de la population au cours de cette période à la fois particulière et sensible, tous les secteurs névralgiques de la vie publique et sociale doivent passer au peigne fin a insisté le gouverneur. Ceci compte tenu du fait que la saison sèche déjà entamée et très souvent favorable à la mobilité de groupes armés en quête de gain facile dans les localités rurales et transfrontalières. C'est aussi le lieu de réajuster les actions synergiques pour mieux faire face à la criminalité rurale en cette période. A ce sujet le gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar a indiqué qu' « il sera question de veiller à l'instauration des états-majors mixtes de veille sécuritaire, l'encadrement des campagnes de prévention routière en cette période qui draine d'importants flux de voyageurs, la démultiplication des patrouilles nocturnes et diurnes, pédestres et motorisées dans les quartiers réputés criminogènes, l'intensification des mesures de lutte contre la délinquance routière et la conduite des patrouilles au contrôle des flux routiers, le quadrillage des artères des agglomérations avec une présence visible dans les lieux de grands rassemblements et l'optimalisation de contrôle. Ceci à travers la mise en œuvre des matériels spécifiques, des détections, des objets pour faire face aux menaces terroristes, la poursuite des patrouilles de nomadisation des FDS dans les localités rurales et frontalières et au contact étroit de la transhumance internationale qui charrie avec celle de l'insécurité dans les localités rurales ».
Source ReliefWeb
