La désorganisation au sein de l'école supérieure de football anafoot

Au sortir du séminaire qui s’est tenu à Libreville, le 25 novembre 2019, le directeur général, Carl Enow Ngatchu qui a assisté aux assises s’est plutôt projeté vers l’avenir de l’école donc il a la charge. Sur l’actualité de cette école il précise « c’est la préparation du lancement officiel de la rentrée prévu à Bertoua le 28 novembre. En outre, nous avons déjà commencé à sillonner les dix régions pour le lancement de la 3e cuvée dans les pôles. Nous avons près de 3000 jeunes qui frappent à la porte, et nos équipes vont bientôt se déplacer pour sélectionner les meilleurs jeunes qui devront intégrer L’Anafoot ». La direction se penche désormais sur une nouvelle politique parce que ses deux premières années d’existence n’ont pas reflété sa vision de départ. Cependant selon le directeur « le processus reste le même, mais on va diminuer l’effectif. On réduit les effectifs à l’entrée au fur et à mesure. Il y aura un moment où on prendra peut-être dix enfants, en fonction des spécificités recherchées. A la création, nous étions à 50 élites et 150 dans les régions, l’année précédente on a diminué, et ce sera ainsi pour les années à venir ». Création en septembre 2014 de l’Anafoot par un décret du chef de l’Etat Après sa création l’Anafoot devient une école supérieure de football. Seulement, 5 années après sa création et 2 années après avoir officiellement lancé ses activités, ce côté infrastructure reste « lettre-morte ». Tout est indécis et même imprécis. Le sujet n’est pas à l’ordre du jour. Aucun acte n’a jusqu’ici été posé dans ce sens. De plus, les jeunes n’ont pratiquement jamais eu l’opportunité d’évoluer ensemble, comme c’est le cas dans certaines écoles. Au-delà de ce dysfonctionnement, dans les pôles régionaux, 10 au total, les formateurs se plaignent des conditions de travail jugées inadéquates pour permettre aux jeunes d’évoluer dans de bonnes conditions. Une académie pour devenir des professionnels au final Ce rétrécissement des effectifs s’explique par le fait qu’elle « vise à susciter une concurrence permanente. L’ancienne méthode étant.dépassée, nous avons opté désormais de faire des regroupements par âge à l’image de ce qui se fait de bien ailleurs comme en Europe où on ne parle plus de U15, Benjamin et bien d’autres. On procède désormais par tranche d’âge », précise-t-il. En termes d’innovations pour cette troisième cuvée, Cari Enow Ngatchu est précis : « Ce décembre nous avons prévu des cours de formation pour nos jeunes pensionnaires sur les premiers secours. Il faudrait que lorsqu’un jeune est face à une situation, qu’il sache quels sont les premiers gestes de secours en attendant l’arrivée d’un spécialiste. Ça leur permet de gagner en expérience au fur et à mesure qu’il grandit. C’est cette différence que nous voulons faire à l’Anafoot dans le cadre de la formation de nos pensionnaires. Cette mesure a été validée lors du dernier conseil des études qui s’est tenu le 20 novembre ».


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