Avec l’explosion du taux de génération de déchets dans la capitale politique, les outils de stockage des déchets font le plus défaut. Vivant avec les déchets, les habitants de la capitale camerounaise l’ont accepté. Difficile de faire une étape dans la ville de Yaoundé sans être confronté à un grand nombre d’ordures. Sur le trottoir ou sur la route, les odeurs dictent leur loi aux usagers. Ils sont parfois obligés de bifurquer. Malgré le fait que les employés de la Société d’Hygiène et d’Assainissement du Cameroun (Hysacam) ont repris le travail depuis quelques semaines, la situation reste intenable. « La production de déchets dans la ville de Yaoundé a considérablement augmenté. La société Hysacam ne peut pas gérer seule ces déchets. Il faut trouver d’autres approches », déclare un urbaniste. La situation est critique avec des conséquences sanitaires indescriptibles. Certains commerçants ont installé leurs comptoirs de fortune à la poubelle de la pharmacie Messassi. « On n’a pas le choix. On gère. Il n’y a pas de place pour nous de ce côté-ci », nous glisse une vendeuse de maïs bouilli. des ordures fièrement sur le trottoir ou même la chaussée. Les riverains du quartier y déposent toutes sortes de déchets. Pourtant, une plaque d’à peine trois mètres érigée à ce niveau l’interdit. « Mais voici les ordures qui bordent le trottoir. Parfois ces ordures occupent une partie de la route », glisse Antoine Onana, enseignant dans une université locale.Certains font pipi dessus le jour ou la nuit tombée. L’autre réalité est l’absence de poubelles. D’Olembe au marché de Messassi il y a à peine 3 ferries. Cette faille est également pointée du doigt par les utilisateurs. « Nous avons besoin de poubelles dans la ville de Yaoundé. Alors que je quitte Olembe pour le marché Messassi, il y a deux ferries, plus précisément à la pharmacie Messassi et au marché. Parfois, des ordures sont déversées des deux côtés de la route sur le chemin du stade d’Olembe. C’est pathétique. Il n’y a pas assez de poubelles. On ne peut pas interdire de déposer des déchets sur le trottoir, même si ce n’est pas juste, sans prendre les mesures qui s’imposent », souligne Iness Brigitte NLend, femme d’affaires. Certes, le manque de poubelles est criant. Mais Albert Nana invite chacun à mieux utiliser le peu qu’il y a. « L’affirmation selon laquelle il y a une pénurie de poubelles est en train d’être vérifiée. Nos concitoyens, cependant, excellent à être impolis. Certains quittent parfois le ferry à moins de 10 mètres d’eux pour laisser un bout de papier sur la route ou dans un taxi. Nous avons tous besoin de leçons de citoyenneté pour garder notre environnement communautaire propre.
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