[Société]les activités de la fête de la jeunesse dévoilées

Le ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique, Mounouna Foutsou Elles seront articulées autour du thème « Jeunesse et participation volontaire aux grands défis du Cameroun » avec un accent sur l’aspect sanitaire. En prélude au lancement officiel des activités comptant pour la fête de la jeunesse prévu du 31 janvier au 1er février 2022 dans la ville de Poli, département du Faro, région du Nord, le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, le ministère de la Santé publique et le ministère de la Communication ont tenu un point de presse hier à Yaoundé. « Jeunesse et participation volontaire aux grands défis du Cameroun » est le thème retenu pour cette édition. Au-delà du thème révélé hier, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique (Minjec), Zachée Robert Théophile Benga, a également annoncé le Plan national harmonisé (Pnh) de la « onzaine de la jeunesse ». Il s’agira entre autres : du lancement officiel des manifestations ; celui du Programme national d’éducation civique par le réarmement moral et entrepreneurial (Pronec-Reamorce) à travers les après-midi jeunesse ; les villages jeunesse en présentiel et en virtuel ; le parlement jeunesse ; la poursuite de la mise en œuvre des Conseils municipaux et régionaux des jeunes ; l’opération « Can citoyenne » ; un défilé en groupes restreints… A cet effet, Zachée Robert Théophile Benga a d’ailleurs expliqué que : « La célébration de la onzaine de la jeunesse 2022 pour sa part, donne l’opportunité à la jeunesse de faire prévaloir l’entraide, la solidarité, le don de soi et l’intérêt général, pour une participation citoyenne aux grands chantiers qui interpellent le Cameroun ». Outre le Pnh, le Minjec, avec l’appui du ministère de la Santé publique, ont, dans un contexte social marqué par la pandémie de Covid-19 et l’insécurité dans les régions de l’Extrême-nord, du Sud-ouest et du Nord-ouest, mis sur pied une équipe chargée : d’organiser des activités de célébration dans le strict respect des mesures gouvernementales contre la Covid-19 ; de susciter une plus forte implication de la jeunesse pour sa contribution à l’intensification de la lutte pour l’éradication de la pandémie de la Covid-19 ; de sensibiliser les jeunes du territoire national et de la diaspora sur l’importance d’une cohésion nationale autour de la protection de notre intégrité nationale ; de sensibiliser la jeunesse sur les dangers de l’extrémisme violent et l’enrôlement des jeunes dans les milices ou les groupes terroristes ; de former la jeunesse en vue de sa participation à la promotion et à la consolidation de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble… « Au vu de la pandémie de Covid-19 qui sévit actuellement au Cameroun, la restriction des effectifs des participants aux défilés dans le but de maximiser les espaces entre les défilants, est une mesure salutaire dans le but de limiter la contamination », a annoncé Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique. Le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique a décidé qu’au vu de la situation sanitaire qui prévaut au Cameroun depuis mars 2019, pour cette 56e édition, le défilé sera décentralisé au niveau des arrondissements des grandes métropoles. Les effectifs par carré seront réduits à 49 défilants (carrés 7×7) pour maximiser les espaces entre défilants (au moins 01 mètre), de réduire le nombre de carrés à deux par arrondissement. Les enfants de la maternelle et du primaire vont défiler au rythme des chants patriotiques préalablement sélectionnés et éventuellement traduits en langue locale et en exécutant les mouvements d’ensemble à cet effet, au sein de leurs établissements. Seuls les élèves du secondaire, du supérieur, de l’extrascolaire, des mouvements et associations de jeunesse pourraient éventuellement défiler à la place des fêtes. Aussi, des précautions telles que l’interdiction des vendeurs ambulants de se présenter à la place des fêtes et déploiement du corps médical dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 et des prises en charge médicale rapide, seront en vigueur.