Ils ont été pris en flagrant délit dans la semaine du 28 février au 5 mars dernier par les éléments de la Première région de gendarmerie.
Ils arrachaient des moto-taxis et bien d’autres effets aux populations dans plusieurs quartiers de la ville de Yaoundé. C’était généralement entre 19h30 et 23h. Les suspects, six hommes et une femme, dont les âges varient entre 19 et 22 ans, avaient fait des agressions leurs sources de revenus. Ils opéraient le plus souvent dans les quartiers Tsinga, Briqueterie, derrière les Brasseries au niveau des rails, Mbankolo et dans les agences de voyages.
D’après le lieutenant-colonel Guy-Hervé Mvogo Abanda, chef service des recherches judiciaires, le gang n’est pas seulement constitué de Camerounais. Il y a parmi eux des Nigériens et des Maliens. D’après notre source, ce sont des plaintes et dénonciations des populations qui attirent l’attention. « Des découvertes de corps étaient souvent signalées par les unités territoriales dans le cadre de leurs renseignements quotidiens. Il s’agissait de corps issus d’agressions à l’arme blanche. Nous avons enregistré tous les cas et avons agi en collaboration avec les autres unités pour faire des rapprochements », explique le lieutenant-colonel. Il ajoute que les éléments du service de recherches judicaires de la Première région de Gendarmerie vont ainsi effectuer plusieurs descentes dans les zones indiquées. Les opérations de ratissage organisées dans la semaine du 28 février au 5 mars ont permis l’interpellation de plusieurs individus en flagrant délit d’agression à main armée.