Sécurité sous régionale : paul biya dépêche beti assomo à malabo

Le ministre délégué à la présidence de la République en charge de la défense a été reçu ce lundi par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le président de la Guinée Equatoriale. L’entrevue entre l’émissaire camerounais et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo s’est déroulée en fin de matinée au Palais du Peuple. Outre le ministre Beti Assomo, la délégation du Cameroun était constituée de l’ambassadeur du Cameroun en Guinée équatoriale, Désiré Jean-Claude Menguele, du chef d’Etat-Major des armées, le général de corps d’armée, René-Claude Meka, des généraux de brigade Simon Ezo’o Mvondo et Elias Toungue respectivement Commandant de la Première région militaire interarmées (RMIA1) et Commandant de la Première région de gendarmerie. L’envoyé spécial de Paul Biya était porteur d’un message à « son frère et homologue » équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Les deux hommes ont passé en revue, plusieurs sujets d’intérêt commun qui rythment le quotidien des deux Etats voisins. Les enjeux sécuritaires ont aussi porté sur les assurances judiciaires entre les deux Pays « Il a été question entre autres de l’évaluation de la situation à la frontière commune entre les deux pays. De l’avis des deux Parties celle-ci s’est fortement améliorée depuis la signature de l’accord de Sipopo en juillet 2020. Comme signe de décrispation, les autorités équato-guinéennes ont suspendu le projet de construction d’un mur de séparation sur le tracé de la frontière entre le Cameroun et la Guinée-Équatoriale. Les quelles induisent vigilance absolue des deux États sur les zones de contact, notamment les points de passage transfrontaliers », apprend-on. « Cette visite de travail intervient également à la veille d’importantes échéances électorales en Guinée Équatoriale, lesquelles induisent vigilance absolue des deux États sur les zones de contact, notamment les points de passage Les enjeux sécuritaires ont aussi porté sur les assurances judiciaires entre les deux Pays. Le MINDEF a ainsi rappelé que les tribunaux camerounais avaient récemment jugé et sévèrement condamné les auteurs de la tentative de déstabilisation et d’atteinte à la sûreté de l’État équato-guinéen en 2017 », soutient la communication du ministère de la Défense.


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