Près de 17 millions de moustiquaires imprégnées à distribuer

La quatrième campagne de distribution entamée le 05 juin dernier est en cours dans la région du Nord. L’information est du ministre de la Santé publique Malachie Manaouda. La quatrième phase de distribution des Milda est en cours Malachie Manaouda, le ministre camerounais de la Santé publique Le paludisme constitue encore un problème de santé publique prioritaire au Cameroun. La maladie est responsable de de 14,3% de décès enregistrés dans les formations sanitaires ; de 29,9% de consultation dans les formations sanitaires ; de 42% de consultations externes chez les enfants de moins de cinq ans ; de 64% de motifs d’hospitalisation. Au vu de ces indicateurs présentés par le ministre de la Santé publique (Minsanté) Malachie Manaouda mardi 21 juin, la maladie reste un danger. Ainsi, faut-il renforcer les stratégies de combat pour davantage atténuer ses dégâts au sein de la population. Dans cet élan, le Minsanté a lancé le 05 juin dernier, la quatrième campagne de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda). Au total, 16 757 100 moustiquaires sont disponibles pour les ménages. Cette campagne s’organise en trois phases. La première en cours, va de juin à août 2022. Elle se décline en deux étapes dont l’une concerne la région du Nord jusqu’au 30 juin. La seconde étape se déroulera dans les régions de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord juste après la première. La deuxième phase concerne les régions du Littoral, de l’Ouest et de l’Est. Elle démarrera au mois de septembre 2022. Cette phase sera suivie de la dernière qui va s’étendre dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, du Sud et du Centre. Ce sera au cours de l’année 2023. La distribution se fait selon les techniques de porte à porte et de hit and run pour les zones où règne l’insécurité. L’objectif est de couvrir au moins 80% de la population. Par ailleurs, cette campagne de distribution des moustiquaires est une stratégie supplémentaire de lutte contre la malaria. Elle vient s’ajouter à la prise en charge gratuite du paludisme grave ou simple chez les enfants de moins de cinq ans, au traitement préventif intermittent gratuit chez les femmes enceintes. Il reste qu’une partie de la population reste réticente à l’usage de la moustiquaire, tandis qu’une autre partie se sert de cette arme à des fins autres la lutte contre le paludisme. D’où l’importance de la sensibilisation.


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