Ils sont par ailleurs évalués sur 28 critères et 258 sous-critères.
Après le lancement de la Couverture santé universelle (CSU) le 12 avril dernier, le ministre de la Santé publique poursuit sa vulgarisation. Manaouda Malachie indique que pour la phase pilote de ce dispositif, les formations sanitaires de 6e, 5e et 4e catégorie sont ciblées. Il s’agit des hôpitaux de district, des centres médicaux d’arrondissement et des centres de santé intégrée.
Ces hôpitaux, précise le Minsanté, sont évalués sur 28 critères et 258 sous-critères. Notamment le management, le plateau technique, la prise en charge, la disponibilité des médicaments, et l’appui logistique. Pour être agréer, l’hôpital doit obtenir 80% après évaluation, et surtout préserver et améliorer son score pour ne pas occuper la zone de relégation.
A en croire Manaouda Malachie, ce sont les hôpitaux publics qui sont chargés pour l’instant de l’opération en cours. Il précise que quelques hôpitaux privés sont accrédités pour certaines prestations comme le traitement au Vih/sida et les hôpitaux confessionnels s’occupent des femmes enceintes.
Les régions du septentrion (Adamaoua, Nord, Extrême-Nord), Est, Sud et Littoral s’enrôlent progressivement. Le panier de soins quant à lui couvre les aspects préventifs, promotionnels et curatifs. Le coordonnateur de la Cellule technique nationale de la CSU, Dr Anicet Désiré Mintop, précise que cette assiette va aller s’élargissant au fil du temps pour au final, prendre en compte toute la population.
Rappelons que la phase pilote de la CSU cible les femmes enceintes, les enfants de 0 à 5 ans, les dialysés et les personnes vivant avec le Vih/Sida, la tuberculose et l’onchocercose. Elle est financée à 95 milliards de FCFA, dont 49,5% des fonds de l’État et 50,3% des partenaires techniques et financiers.