En clôturant vendredi dernier, la deuxième session ordinaire de l’année législative en cours, le président de la Chambre, Marcel Niat Njifenji, a exhorté ses collègues à veiller au rayonnement multiforme du pays.
Mis à flot le 8 juin dernier, le bateau de la deuxième session ordinaire de l’année législative 2023 du Sénat a amarré à bon port le 7 juillet dernier. La séance plénière de clôture était dirigée par son président, Marcel Niat Njifenji, en présence de plusieurs membres du gouvernement conduits par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Au moment de mettre la clé sous le paillasson, le président de la chambre a exhorté ses collègues à ne lésiner sur aucun moyen pour rendre toujours attractive, la destination Cameroun. Aussi leur-a-t-il demandé de continuer à faire la promotion de l’image du pays. Une image de plus en plus écornée par des concitoyens, rhéteurs-bonimenteurs, animés par des intentions malveillantes. « Au moment où certains compatriotes malveillants sapent l’image du Cameroun à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières, notre devoir est de rétablir la vérité en présentant les atouts et les énormes potentialités de notre pays, contribuant ainsi à son rayonnement économique, politique, diplomatique et culturel », a-t-il lancé. Ainsi donc, que ce soit au parlement, au pays ou hors, les sénateurs ont été invités à faire une sensibilisation auprès des populations. La session ordinaire qui s’est achevée aura été dense à maints égards pour les sénateurs. Au bout d’un mois, ils ont adopté les onze projets de loi qui leur ont été transmis par le gouvernement. D’où la satisfaction du président du Sénat. Marcel Niat Njifenji s’est particulièrement réjoui de la loi portant protection des enfants dans le cyberespace, ainsi que de celle sur l’orientation de l’enseignement supérieur. Pour le premier texte, il estime qu’elle garantit « aux enfants la protection de leurs droits », tandis que la nouvelle loi portant orientation de l’enseignement supérieur vient combler le problème de l’offre de formation. A son avis, cette offre doit davantage concourir « à l’amélioration des compétence.