Le rapport 2020 mettait déjà en évidence des cas graves de violation des droits des militants du Mrc au lendemain de l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018. A ceux-ci viennent s’ajouter les multiples atteintes aux droits de l’homme en relation avec la crise anglophone, la reprise des attaques de Boko-Haram dans l’Extrême Nord du Cameroun, ainsi que de façon générale, les abus commis par des personnes dépositaires de l’autorité publique. Le but du présent rapport étant de recenser et dénoncer les atteintes aux droits de l’homme afin de concourir à leur répression par l’Etat du Cameroun qui se doit aussi de veiller à leur respect dans la perspective de la construction d’un Etat de Droit, ces objectifs sont toutefois difficiles à atteindre dès lors que la plupart des infractions liées aux droits de l’homme sont depuis 2018 commises par des personnes dépositaires de l’autorité publique (membres du gouvernement, administrateurs civil, élus nationaux, élus locaux, police, gendarmerie, justice etc.…) lesquelles n’hésitent pas à instrumentaliser certaines administrations à des fins politiques pour le compte du régime qui dirige le Cameroun. Dès lors, comparé à d’autres pays, le chantier de la valorisation et du respect des droits de l’homme au Cameroun peut paraître long, à la limite décourageant, mais pas impossible à réaliser ; l’essentiel étant d’être convaincu que la lutte permanente pour la promotion des droits de l’homme devrait être un idéal pour chaque société, même celles qui se réclament les plus civilisées. Cette deuxième Edition du Rapport du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun sur l’état des Droits de l’Homme et de la Gouvernance au Cameroun illustre l’engagement du Parti à promouvoir les libertés et la bonne gouvernance. Le présent Rapport qui concerne l’année 2021 est divisé en quatre (04) parties à savoir : Première partie : Arrestations, détentions arbitraires, tortures des militants du Mrc. Deuxième partie : Illustration de certaines atteintes aux Droits de l’Homme dans les Régions du Nord-ouest et Sud-ouest au cours de l’année 2021. Troisième partie : Atteintes aux droits de l’homme du fait des attaques terroristes de BokoHaram. Quatrième partie : Autres atteintes aux Droits de l’Homme et aux libertés publiques au Cameroun au cours de l’année 2021. S’il énumère des cas ,de violation des droits de l’homme concernant pour la plupart ceux des militants du Mrc , il s’arrête aussi sur des cas précis comme celui de Amadou Vamoulke , journaliste et Directeur Général de la Cameroon Radio Télévision (CRTV) entre 2005 et 2016 arrêté et mis en détention préventive le 29 Juillet 2016 à la prison de Yaoundé-Kondengui entre autres pour détournement de derniers publics. Depuis lors, l’affaire est pendante devant le Tribunal Criminel Spécial et a été renvoyée plus de 55 fois sans être jugée. A la date du 31 Décembre 2021, Monsieur Amadou Vamoulké a déjà passé 1978 jours en prison soit environ 65 mois sans jugement. Des cas et biens d’autres qui sont légion dans ce rapport 2021 sur les droits de l’homme et des libertés au Cameroun , selon le Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Des cas d’homosexualité forcé à la prison de Yoko …Des faits et biens d’autres relevés ici, dans ce nouveau rapport sur la situation des droits de l’homme au Cameroun par le Mrc. Entre arrestations, détentions arbitraires, tortures des militants du MRC. Atteintes aux droits de l’homme du fait des attaques terroristes de BokoHaram. Autres atteintes aux Droits de l’Homme et aux libertés publiques au Cameroun au cours de l’année 2021.
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