Le ministre camerounais de la Communication et du porte-parole du gouvernement a rejeté les appels au report des élections municipales et législatives du 9 février 2020 dans l'attente de la résolution de la crise qui s'aggrave dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays. Le porte-parole du gouvernement a rappelé à l'opinion publique nationale et internationale que le 9 février 2020, des élections législatives et municipales se dérouleraient au Cameroun étant donné que le 10 novembre 2019, le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, respectait scrupuleusement ses dispositions légales, convoquait l'électorat. "Rappelons tout d'abord que le mandat des membres du Parlement et celui des conseillers municipaux ont été prolongés à deux reprises, conformément à l'article 15 de la Constitution. D'abord, pendant douze mois, à compter du 15 octobre 2018, puis pendant près de quatre mois, à compter du 15 octobre 2019 jusqu'au 09 février 2020." «En outre, il convient de souligner que la Constitution du Cameroun définit clairement les conditions et les modalités de la prorogation des mandats des membres du Parlement, notamment en cas de crise grave ou lorsque les circonstances le justifient. En ce qui concerne les conseillers municipaux, le code électoral indique clairement dans son article 170 que: «le cas échéant, le président de la République peut, par décret, prolonger ou abréger le mandat des conseillers municipaux pour une période n'excédant pas 18 ans ( dix-huit mois). " «C’est-à-dire que le chef de l’État, en décidant de fixer les deux élections législatives et municipales jumelles pour le 09 février 2020, à sa très grande discrétion, a tenu compte de tous ces paramètres et de toutes les informations générales qui s'y rapportent. «Il est donc surprenant que certains chefs de partis politiques avancent aujourd’hui diverses considérations, soit pour boycotter les prochaines élections, soit simplement pour exiger leur ajournement, ou mieux encore, pour fixer les conditions de leur participation, comme s’ils n’étaient pas au courant. Que la prorogation des mandats des députés et des conseillers municipaux est définie par la loi et ne peut donc être infinie. " Bien que Sadi n'ait pas appelé ses noms, sa sortie pourrait bien être une réponse à la décision du Mouvement de la Renaissance camerounaise (CRM) de boycotter les scrutins et aux menaces du Front social-démocrate (SDF) de faire de même si la crise anglophone n'était pas résolue et le code électoral révisé. Sadi soutient que les prolongements successifs des mandats des responsables susmentionnés ont pris en compte le contexte sociopolitique et, par conséquent, les préoccupations exprimées par la classe politique nationale, en particulier en ce qui concerne la situation en matière de sécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. «Dans le même ordre d'idées, il est louable que chacun reconnaisse que le Président de la République, en raison de sa haute position et fondé sur des informations de base en sa possession, a dûment examiné les développements en cours dans les régions concernées et qu'il prescrira le mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement des élections dans ces régions », a déclaré Sadi. Il a ajouté que: «Le gouvernement appelle donc les dirigeants des partis politiques à faire preuve de bonne foi, de responsabilité civique et de conscience civique et républicaine à l'échelle nationale, afin qu'ils déploient des efforts pour mobiliser les militants afin qu'ils participent honorablement aux prochains scrutins, qui sont les seuls à se réaliser. Instruments permettant de conférer la légalité et la légitimité nécessaires à la conduite des affaires publiques ". En ce qui concerne les déclarations selon lesquelles certains candidats ont été incapables de constituer leurs dossiers de candidature en raison de la partialité de certains administrateurs civils, il est: "A cet égard, il convient d'indiquer que tous les candidats appelés à participer au jumelage Les élections législatives et municipales du 09 février 2020 ont été soumises aux mêmes contraintes, elles ont été confrontées aux mêmes difficultés et elles ont toutes dû se conformer aux exigences de la loi. «Il apparaît donc que les déclarations de certains chefs de partis politiques, tendant à tenir les pouvoirs responsables de leur difficulté à se conformer aux dispositions réglementaires, et donc à se mettre à jour dans les délais impartis aux différents acteurs, sont totalement infondées.
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