Maurice kamto : ‹‹ la vie de notre nation est entrée dans une phase décisive››
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto note que le régime Biya, a franchi un nouveau cap dans la répression du peuple et la violation des libertés fondamentales. En date du samedi 26 septembre 2020, Maurice Kamto a fait un tweet en rapport avec les marches du 22 septembre qu’il a initiées. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) fidèle à son discours, a relevé que le régime fait place à une nouvelle étape dans la répression du peuple et des libertés fondamentales. Notons que les marches de Maurice Kamto n’ont pas reçu d’autorisation des autorités. Elles ont été déclarées illégales. Ce qui fait que certains manifestants ont été interpellés à leur suite. «La vie de notre nation est entrée dans une phase décisive, marquée par le franchissement d’un nouveau pallier dans la barbarie et la répression du peuple et des libertés fondamentales du citoyen par le régime en place», écrit Maurice Kamto. Revenant sur les deux conditions à remplir qu’il a posées au gouvernement avant l’organisation des élections, le président du Mrc invite chaque camerounais soucieux de la paix à rétablir dans les régions anglophones et de la réforme du code électoral, à prendre ses responsabilités. «Quiconque considère que la paix au NOSO et ailleurs et la réforme consensuelle du système électoral sont des préalables au redressement du pays, doit prendre ses responsabilités devant l’histoire et le peuple souverain qui sera, en définitive, l’acteur principal de sa libération», a-t-il écrit. Se montrant ouvert, Maurice Kamto affirme être prêt à se joindre à toute personne pouvant apporter la solution aux problèmes qu’il a identifiés. «D’où que vienne la solution idoine, y compris de la part de CITOYENS ORDINAIRES, nous serons du mouvement pour réaliser ensemble le changement dans l’intérêt supérieur du Cameroun. Cela est et demeure possible, car un peuple déterminé à lutter pour sa liberté est invincible», a écrit le président du Mrc.