Répression de la marche du mrc : l'avocat de kamto menace paul biya devant l'onu ...

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ne compte pas laisser impunies les graves violations des droits humains constatées lors de la marche du 22 septembre dernier. Dans une correspondance adressée au président Paul Biya, Robert Amsterdam, avocat de Maurice Kamto a menacé de saisir les instances internationales contre les responsables impliqués dans les sanglantes répressions. Avocat de renommé international, Robert Amsterdam, conseil du président du MRC, Maurice Kamto a vigoureusement dénoncé la violente répression des marches du 22 septembre dans diverses villes camerounaises. Dans sa correspondance datée du 25 septembre, il a dénoncé avec véhémence l’arsenal militaire déployé contre des manifestants pacifiques qui exercent un droit constitutionnel. « Des scènes de torture et de traitements dégradants qui mettent votre régime en porte à faux avec la Convention des Nations unies contre la torture » peut-on lire dans la lettre. En effet, Robert Amsterdam a invité le chef de l’Etat, Paul Biya a donné des instructions fermes afin que toutes les personnes arrêtées « arbitrairement » dans lesdites manifestations soient remises immédiatement en liberté. Faute de quoi, le fondateur du cabinet Amsterdam and Partners LLP, de concert avec d’autres organismes va intenter des actions en justice contre des responsables du régime coupables de violations de droits humains et répression. Il pointe notamment du doigt, l’arrestation des cadres du mouvement dont Alain Fogue et Olivier Nissak, respectivement trésorier et porte-parole du MRC. A l’en croire, ces plaintes seraient notamment déposées devant les organisations sous-régionales, continentales et internationales. En clair, le régime de Yaoundé pourrait être traîné devant l’Organisations des Nations Unies. Figure de l’opposition camerounaise, le professeur Maurice Kamto avait appelé le peuple camerounais à descendre dans les rues le 22 septembre pour réclamer le départ du président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982. Selon le mouvement, plusieurs de ses militants avaient été arbitrairement arrêtés et détenus dans des conditions inhumaines.


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