Ce 23 février 2023, le sous-préfet de Djebem dans le département du Koung- Khi ( région de l'Ouest Cameroun), MOMO SOFFACK Guy Bertrand, veut semer le chaos à la chefferie traditionnelle de Famla II, dans le groupement Bandjoun.
Selon un communiqué émis par ce dernier, il doit, ce jeudi 23 février 2023, procéder à des consultations, en vue de la désignation d'un nouveau chef traditionnel, alors que le village a son chef légal et légitime depuis 2015, et vit en paix avec ce dernier. Or, selon nos informations, le sous-préfet de Djebem, MOMO SOFFACK Guy Bertrand, appuyé par une autorité traditionnelle du département, s'est mis en concubinage incestueux avec un pseudo investisseur du nom de Bernard MOKAM MUJUYE, pour éjecter le chef traditionnel de 3 ème degré de Famla II (Moudjo), et placer un chef qui soit manipulable et sans personnalité, pour la braderie des terres tant convoitées, aux nombreux particuliers.
Les faits
Le 22 mars 2010, le village Famla II ( Moudjo), département du Koung- Khi dans l'Ouest Cameroun, vit une malédiction. Sa Majesté Maurice NJINOU le chef traditionnel de 3ème degré de ce village du groupement Bandjoun, se donne la mort par suicide. Non seulement cela est-il une grande malédiction pour la communauté, mais aussi l'aveu d'une indicible lâcheté, mais aussi l'expression d'une extrême faiblesse de la part du souverain.
Dans les us et coutumes bamilekés, la succession au trône ne peut plus échoir à la progéniture d'un chef mort par suicide. C'est ainsi que des consultations sont organisées par l'autorité administrative en octobre 2016, et aboutissent à la désignation d'un nouveau chef traditionnel de 3ème degré de Famla II (Moudjo), en la personne d'Anatole KENGNE, un petit-enfant de la lignée royale.
Le processus de succession est assuré par le sous-préfet de l'époque, Jean Mathieu Clément Ndongo. Le nouveau chef est régulièrement élu par les neuf notabilités coutumières du village. Par acclamation. La preuve, l'arrondissement de Djebem dont dépend le village Moudjo, connait un autre sous-préfet. Ce dernier n'y voit aucune objection, dans la mesure où aucune contestation n'est d'ailleurs soulevée. Le village est en paix, et fier de son roi.