Le président de la dynamique citoyenne demande un gouvernement de transition

Jean Marc Bikoko a fait cette déclaration au cours d’une recente conférence de presse tenue dans la ville de Maroua. Cette activité est inscrite dans le cadre de la tournée nationale de relance des activités de la Dynamique citoyenne. ‹‹Au Cameroun, la transition politique est semblable à une femme enceinte, dont la naissance du bébé très attendue peine à arriver››, a-t-il lancé d’entrée de jeu. Pour sauver le Cameroun, il faut un gouvernement de transition constitué de 15 technocrates. « Est-ce que les politiques publiques en matière d’éducation au Cameroun correspondent à la culture de la région ? Est-ce l’offre d’éducation satisfait la demande en éducation ? ». À ces interrogations, Jean Marc Bikoko répond lui-même par la négative. Il soutient que l’offre de santé est largement en dessous de la demande nationale. « Le ratio universel stipule qu’un médecin doit travailler pour une moyenne de 50 patients››, martèle-il. Il s’est également intéressé aux problèmes de mal-gouvernance du Cameroun. La crise du Noso Au sujet de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le coordonnateur de la Dynamique citoyenne a rappelé la position de sa structure. Celui-ci indique Dynamique citoyenne a toujours prôné le dialogue inclusif de la base au sommet. ‹‹Le dialogue que nous prônons doit partir des communes, aux départements et régions avant d’être national››, a-t-il relevé. « Toutes les richesses du Cameroun sortent de l’Est, soit 70% des richesses nationales. Les mines, le bois etc., mais le PIB qu’on renvoie à l’Est en termes de financement est nul. Pour faire Bertoua-Yokadouma, il faut deux jours. C’est quand les gens de l’Est vont s’énerver un jour et que la crise va éclater là-bas. C’est le jour-là qu’on va organiser le dialogue ou la conférence ?›› interroge-t’il. Au sujet de Maurice Kamto Sur le cas Maurice Kamto, sa position et claire. ‹‹ Le MRC a ses instruments pour lesquels il dit avoir gagné. L’autre parti qui n’a pas fait le même travail n’a rien à dire au MRC››, a balancé Jean Marc Bikoko. Droits et libertés Au sujet du respect des droits et libertés des citoyens, le coordonnateur de la Dynamique citoyenne pense que les droits des Camerounais sont bafoués au quotidien. Il indexe comme responsable, les décideurs qui ne ménagent aucun effort pour la violation flagrante desdits droits et libertés.


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