Alors qu’un document non signé circule sur les réseaux sociaux accusant le député Joshua Osih, vice-président national du Sdf de vouloir prendre en otage cette formation politique, l’on apprend qu’il n’en est rien.
Les camerounais ont découvert ce dimanche un communiqué non signé du « Collectif des cadres du Sdf, signataires et supporters de la déclaration de Mbouda ». Dans ledit communiqué l’on lit ceci : « Nous, hauts cadres du parti signataires de la déclaration de Mbouda, du 22 juin 2022, sommes indignés et scandalisées par la réunion du comité exécutif national (NEC) du 10-12-2022 qui a décidé de paralyser le parti dans tout le pays en dissolvant les comités exécutifs de toutes les structures dans toutes les régions par une sanction commune à savoir l’application a à tous de l’Article 18.8 de statuts de notre parti », lit-on ici.
Dans la foulée, le document non signé accuse Joshua Osih, le premier vice-président du Sdf. « Cette application aveugle et inexplicable de l’Article 18.8 a toutes les structures du parti dans toutes les régions du pays est non seulement illégale, irresponsable et dangereuse, elle est motivée par l’ambition effrénée de la hiérarchie du Parti de satisfaire sa soif démesurée de mettre par tous les moyens a la tête du Parti M. Joshua Osih en 2023 », ajoute le vrai faux document.
Bien plus, l’honorable Nintcheu était bel et bien présent au NEC du 10 décembre 2022
De source bien introduite, le document non signé qui attribue au NEC l’intention de vouloir manipuler les structures de base pour soutenir une candidature est l’œuvre de certains mercenaires payés pour le besoin de la cause. Dans la foulée, votre journal apprend aussi, que les signataires de la fameuse déclaration des « cadres du SDF », dit « les 27 de Mbouda » sont presque entièrement rentrés dans les rangs. Ils ont depuis lors participé régulièrement aux réunions du NEC.
A titre d’exemple, le dernier NEC du 10 décembre 2022 a reçu favorablement les excuses publiques de l’un des derniers récalcitrants, Parfait Mbvoum. Le parti est désormais dans la mouvance de la convergence, malgré la persistance du marchandage politique orchestré par quelques individus. Bien plus, l’honorable Nintcheu était bel et bien présent au NEC du 10 décembre 2022. Il a pris la parole et a été mis en minorité, même auprès des fameux « cadres de Mbouda ».
Un tel comportement a été unanimement condamné au dernier NEC
Nous apprenons également que la décision du 18.8 vise tout simplement à éviter le blocage du processus de renouvellement des structures de base par les anciens élus (qui s’accrochent au pouvoir comme au RDPC alors qu’ils ne font plus gagner le parti). Par exemple à l’Ouest, la commission du NEC s’est vue bloquée l’entrée au siège du parti par l’exécutif régional. Un tel comportement a été unanimement condamné au dernier NEC.