La présidentielle 2018 à coûté plus de 22 milliards fcfa , selon elecam

Dans son « Rapport général », l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun dresse le bilan de ce scrutin qui s’est tenu il y a presqu’un an. Le « Rapport général sur le déroulement de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 » est disponible. Rédigé par Elections Cameroon (Elecam), la version numérique dévoile le budget de cette échéance. Au total, plus de 22 milliards Fcfa ont été mobilisés pour son organisation. « (…) les pouvoirs publics ont fait recours aux deniers publics pour assurer les dépenses relatives à l’organisation du scrutin du 07 octobre 2018. Les virements reçus par Elecam de la part du ministère des Finances s’élèvent à 22.469.700.000 Fcfa », peut-on lire. Dans l’ensemble, les dépenses concernaient les acquisitions diverses, les prestations diverses, les divers frais d’organisation. Ainsi que les commodités, indemnités, appuis, frais de fonctionnement, gratifications. Et enfin, le décaissement en faveur du Conseil électoral. « Soit un total dépenses de 22.422.699.821 Fcfa et un reliquat de 47.000.179 Fcfa », détaille le rapport. Recommandations Le document « est un aperçu de l’organisation et du déroulement de ladite élection par le principal acteur électoral au Cameroun », précise Erik Essousse. Il rend compte des recommandations formulées aussi bien par les observateurs électoraux que par les acteurs du processus électoral. Les premiers souhaitent par exemple, qu’Elecam améliore le système biométrique de manière à rendre possible la délivrance de la carte d’électeur à l’inscription. Que l’organe explore les voies et les moyens d’afficher longtemps à l’avance les listes électorales. Ceci pour permettre aux électeurs d’identifier leurs bureaux de vote avant le jour du scrutin. Elecam devra également renforcer la prise en compte du handicap. Et faire de la prise en compte du genre un élément essentiel du processus électoral. Composés d’un éventail d’institutions, les seconds souhaitent, somme toute, l’amélioration du processus électoral. Dans cette optique, le gouvernement est, entre autres, invité à « ramener la majorité électorale de 20 à 18 ans ; adopter l’usage du bulletin de vote unique et de l’enveloppe à double poche (comme moyen de lutte contre l’achat des consciences) ; […] autoriser les huissiers de justice à travailler exceptionnellement les jours de vote ».


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