L’ancien journaliste de la Crtv a été porté à la présidence du conseil national de la Communication par le président de la République. Le conseil national de la communication(Cnc) a de nouveaux visages. Le président de la République a signé le 04 juin dernier un décret nommant le président de l’organe de régulation des médias au Cameroun. Joseph Chebonkeng Kalabubse a été désigné pour présider aux commandes de cette institution. Il devient ainsi le troisième président de l’organisme. L’ancien journaliste de la Cameroon radio television (Crtv) et récemment parti en retraite remplace Peter Essoka. Cet autre ancien de la chaîne nationale était à la tête de cet organisme de régulation des médias depuis 2015, après le décès de Mgr Joseph Befe Ateba, tout premier président du Cnc. Le président de la République a également signé un décret où il nomme les autres membres de cette instance en charge de la régulation des médias au Cameroun. Seuls deux membres sur neuf de l’ancien bureau ont été maintenus. Il s’agit du vice-président Joseph Janvier Mvoto Obounou et le directeur de la publication du trihebdomadaire l’Oeil du Sahel, Guibai Gatama. Les autres membres ont été remerciés à savoir: Alfaki Abdourahman, Charly Ndi Chia, Jean Claude Ottou, Christophe Bobiokono, Suzanne Kala Lobe et Nadine Machikou Ngameni. On enregistre par ailleurs l’arrivée de Serge Ngando Ntone, Michel Moindjel Ngol, Rolande Ngueken Keugong, Christine Hamadjoulde, Oumarou Monglo ET Enow Tanjong. Ils entament un mandat de trois ans renouvelable. Ce décret présidentiel intervient deux jours après l’atelier organisé par le président déchu, Peter Essoka avec les patrons des entreprises de presse. Il portait sur la viabilité économique de la presse au Cameroun. Le président sortant n’aura pas le temps de mettre sur pied les résolutions de la rencontre. Que vaut le Cnc ? « Le Cnc n’a pas de pouvoirs ; il a été créé pour la galerie. Avant Mgr Befe Ateba, le Cnc « observait et rendait compte » seulement. Mgr Befe Ateba avait obtenu un petit « pouvoir », autorisant le Cnc à « sanctionner », mais sans avoir le pouvoir de la police, c’est cela la méthode Biya: ne donner de pouvoir à personne ! La preuve: les sanctions du Cnc ne sont pas appliquées et tout le monde s’en moque ! Chebonkeng ne fera rien de plus qu’Essoka qui avait de l’autorité et le talent professionnel », estime Xavier Messè. Le journaliste parle d’une farce s’agissant de la composition de l’équipe dirigeante de l’instance de régulation des médias. Selon lui, le chef de l’Etat ne devrait pas nommer tous les membres du Cnc. Il doit nommer le président et c’est tout. Les autres membres devraient représenter : la profession des journalistes ; la justice, le Minat, le ministère de la Culture, la Dgsn, le ministère des Affaires sociales, les représentants de la société civile et le représentant des propriétaires des kiosques des journaux.
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