[Politique ]Inondations à Douala,Cabral Libii dénonce l'inertie et la gabegie du gouvernement
Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) estime que le gouvernement camerounais devrait mettre sur pied un mécanisme pour prévenir nos villes des inondations comme celle de vendredi 21 août 2020. Ce samedi 22 août 2020, Cabral Libii est à Douala. L’homme politique est venu toucher du doigt les réalités des inondations qui ont frappé une grande partie de la capitale économique du Cameroun. Après cette visite, son constat est sévère. « Douala n’est pas à sa première catastrophe naturelle. Elles se répètent presqu’à l’identique de façon cyclique selon l’amplitude de la pluviométrie », mentionne-t-il d’entrée de jeu. Il déplore le fait qu’avec les inondations antérieures l’Etat ne trouve toujours pas de solution adéquate pour pallier au problème. « Ils sont encore vivaces dans mon esprit, les souvenirs de l’une de mes visites à Makepe Missoke après une énième catastrophe. Lors des précédentes catastrophes, des diagnostics ont été faits. Les causes ont été identifiées. Les solutions durables ont été préconisées. Alors qu’est-ce qui n’a pas marché? Nous le savons tous! », souligne-t-il. Protection civile Pour le président du Pcrn, c’est justement avec des moments comme ceux-ci que l’inertie prend le pouvoir. « L’ordre gouvernant affectionne les contextes d’urgence et d’emballement émotionnel: la gouvernance de l’urgence et de la dernière minute…si propice aux décaissements gabégiques et à l’étalement de la grande générosité financée par l’argent public, qui aurait pourtant pu faire l’objet d’une dépense rationnelle préventive », indique-t-il. Il appelle pour finir la direction de la protection civile à prendre ses responsabilités. « En attendant d’avoir des dirigeants qui auront la compétence, la volonté et le courage de faire ce qu’il faut faire, au moins que la Direction de la protection civile du Minat se montre capable de faire quelque chose. Soyons solidaires autant que nous pouvons, à nos compatriotes sinistrés », soutient Cabral Libii.