[Politique ]élections des maires,voici la listes des barrons du Rdpc déchus

ESSIAN André Noël et Amougou Régine respectivement désormais ex maire de Sanguilima et Yaoundé 4ème sont entre autres les maires RDPC qui ont perdu la confiance de leur administrés. Dans son éditorial de ce jour, Sismondi Barlev Bibjoka revient sur le bilan de certains de ces anciens maires. Dans la localité de Sanguelima, ESSIAN André Noël est tombé. A Yaoundé 4ème, Amougou Régine a été mis hors d'état de nuire. Mis à la porte de la maire par le vote de la population, un coup de pieds dans le derrière. Sanguelima hier, la ville était quadrillée, la ville était sous tension. Les policiers en civil dans les rues tendaient l'oreille. Il faut dire que derrière ce grand duel se cache un combat politique à distance entre les hauts cadres du RDPC. La coupe est pleine. La tournure que prenait la campagne à Sanguelima a été stoppée ce 25 février 2020. L'élection du maire du chef-lieu du Dja-et-Lobo s'est soldée par la victoire démocratique exprimant le choix exact des populations. Ainsi donc c'est fait. Un autre baron du RDPC vient de tomber dans la course pour les élections communales du 09 février dernier.Il s'agit du maire sortant de la ville de Sanguelima ESSIAN André Noël . L'homme était fortement contesté dans le milieu par plusieurs cadres du parti et surtout par les populations. Sa gestion des affaires de la commune a fait l'objet des enquêtes de la part du tribunal criminel spécial (TCS) mis en place pour traquer les personnalités publiques indélicates citées dans les détournements de fonds publics. 12 ans passés à la tête de la mairie de Sanguelima, les jeunes de cette localité ont misé sur quelqu'un d'autre pour les cinq prochaines années pour garantir leur avenir. Cette situation est la résultante de la colère des militants de base de la commune qui accusent cette autorité de piller systématiquement les ressources destinées au développement de la ville. Les jeunes du RDPC ont choisi de procédé par la voix des urnes pour le renouvellement des visages parce que désormais rien ne sera plus comme avant, rien ne sera plus jamais imposé. "Nous sommes fatigués de vivre dans cette misère. Cet homme n'a jamais aidé personne. On le considère pourtant comme l'une des personnes ressources. Nous n'en voulons plus. Il peut se contenter de ce qu'il a volé pendant qu'il était le maire de la ville ou comme président de section et tous les autres postes dont il s'est accaparé comme s'il était le seul à Sanguelima. Nous n'allons plus lui donner la moindre chance de recommencer", a déclaré un éleveur du côté de sanguelima. Toutes les usines que les privés ont voulu installer dans ce département, aucune ne fonctionne. Les jeunes déposent des projets qui n'aboutissent jamais. " Nous sommes obligés de conduire des motos ou de faire le commerce de la friperie. Les autres nous considèrent comme des ratés. Il nous fallait de nouveaux visages à Sanguelima et nous les avons (...) a déclaré un jeune.


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