Nous surfons sur quelques faits politiques loin d’être exhaustifs qui ont marqué le Cameroun, durant l’année 2019 qui s’achève. Nous sommes au crépuscule de 2019 et à l’aube de la nouvelle année 2020. La nouvelle année par tradition et usage, nous invite quand elle pointe déjà le bout de son nez, à jeter le manteau de Noé sur les méfaits de l’année écoulée pour mieux entrée dans les lendemains enchanteurs. Ainsi, ceux qui suivent l’actualité politique dans le pays de Paul et Chantal Biya, savent que 2019, qui s’achève est une année dense. Dans ce premier registre politique, on enregistre l’adoption d’un statut spécial pour les régions anglophones. On note aussi dans le même registre une nouvelle mouvance au sein des communes, via l’adoption du Code général des collectivités. La nouvelle loi déjà promulguée par le vieux lion, définit le statut de l’élu local, les règles qui sont applicables aux communes. Maire de la ville Toujours selon ce fameux code de la décentralisation, les délégués de gouvernement disparaissent pour laisser place nette au maire de la ville. Ce dernier n’est plus un produit du décret présidentiel, mais il est nommé par les conseillers municipaux. Les maires avec la nouvelle loi, disposent également de beaucoup plus d’autonomie dans la gestion des ressources municipales. Mais on leur impose désormais, l’obligation de résidence. Grande nouveauté aussi, la validité des délibérations des travaux du conseil municipal, même si le représentant de l’Etat est absent des concertations. Grand dialogue Sans doute le plus grand fait marquant politique au Cameroun, est la convocation du Grand dialogue national. Grand moment d’échange à Yaoundé sur le devenir du Cameroun, le conclave débouche sur d’importantes résolutions. Il faut aussi signaler l’arrêt des poursuites contre 333 prisonniers politiques devant le tribunal militaire de Yaoundé. Paul Biya signe aussi un décret où il annonce le recrutement de 2000 enseignants pour renforcer l’encadrement dans les universités d’Etat. Biya crée par la suite, courant 2019, un comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Il est conduit par Faï Yengo Francis. L’adresse du chef de l’État à la nation le 10 septembre 2019 de façon inhabituelle, entre aussi dans l’histoire de la gouvernance de celui-ci.
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