Ce 17 juillet 2023, l’édile de la cité des arts a coupé le ruban sur le pont qui relie Foumban-Njiketnkié-Njichom-Madetkene-Mekuene
Par Léopold DASSI NDJIDJOU
« Nous sommes particulièrement heureux d’inaugurer ce pont parce qu’en dehors de Madetkene, il dessert plusieurs autres pôles de la ville de Foumban »,
a confié la patronne de l’Union démocratique du Cameroun à la presse, tout en remerciant tous ceux qui ont contribué pour rendre effectif le projet qui date de 2014.
La construction de ce pont a coûté, apprend-on, 70 millions de Fcfa, financée par le Fonds routier. Ainsi, aussi bien le financier, les administrations tant à Yaoundé qu’à Foumban, la délégation départementale des travaux publics (qui est l’ingénieur technique), ses collaborateurs à la mairie de Foumban que la population locale, ont été vivement remerciés par le maire pour les différentes participations. Elle a souligné que le fleuve Nshi qui prend sa source à Bangourain et traverse tout le département du Noun, impacte la ville de Foumban sur six points et à certains endroits, il faut des ponts.
Elle a cité l’exemple de celui reliant le quartier de Malem à Njinka, à partir du tribunal, avec un financement du Fonds routier estimé à hauteur de 150 millions de Fcfa. Il faut noter par ailleurs que la construction de ce pont sur le fleuve Nshi a connu bien de péripéties. Pour pallier aux désagréments connus par la population de Madetkene en saisons des pluies, le Dr Adamou Ndam Njoya (maire de Foumban à l’époque) avait décidé en 2014 de la construction d’un pont définitif.
Sur le coup, il y a eu d’abord la matérialisation d’un ouvrage provisoire en bois dont le montant tournait autour de 900.000 Fcfa. En 2018, il a fallu le refaire. Un projet de construction d’un pont définitif a été monté avec l’aide de la délégation départementale des travaux publics (qui a été l’ingénieur technique). Il a été déposé à Yaoundé.
Malheureusement en 2019, le projet n’est pas passé au fonds routier mais en 2020, il a été retenu. En 2021, il y a eu la signature de la lettre commande à la mairie, et en décembre 2022, le projet a été réceptionné. Patricia Tomaïno Ndam Njoya a attiré l’attention de la population sur la nécessité de savoir patienter, car il y a eu du temps, 9 ans pour construire un pont définitif.
« Regardez, de 2014 à 2023 ! Combien d’années avons-nous passées ? On peut croire que c’est beaucoup de temps. Mais le temps n’est rien dans l’infini. C’est pourquoi il faut avoir beaucoup de patience, il faut se mobiliser, il faut croire. Quand on a des projets, il faut aller étape par étape, continuer à être engagé et les projets vont continuer à se réaliser »,
a –t-elle conseillé.
Dans cette lancée, elle a ajouté que sur sa table, il y a d’autres projets de construction de pont à Koudeng ou à Koupa-Matapit. Elle a par ailleurs revélé qu’avec le ministre des Travaux publics,
« ils ont pu inscrire la construction d’un pont dans le cadre des travaux connexes de la route Jakiri-Foumban ».
Le temps de l’exécution va prendre tout le temps qu’il pourra, selon la dame politique, car il faut tenir compte des aléas, des contingences qui interviennent à l’exemple du Covid-19 ou de la guerre en Ukraine. Ils impactent les prix et mettent les entreprises d’exécution des travaux en difficulté. En dehors de la pêche du sable et du poisson, le fleuve Nshi et son pont flambant neuf mettent Madetkene et les autres pôles de Foumban au cœur du développement local.