Cette dotation financière rentre dans le cadre de la 2e phase du Projet d’appui à la scolarisation dans les zones d’éducation prioritaires.
Le secteur de l’éducation camerounais vient de s’enrichir d’un nouvel appui financier de la part du Partenariat mondial pour l’éducation. «?Le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE, sigle en anglais Ndlr) vient de confirmer son engagement pour un don de 15 millions de dollars (près de 9,27 milliards de FCFA) à notre pays, aux côtés de la Banque islamique de développement (BID) et de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), pour la deuxième phase d’un projet que nous menons au Cameroun depuis quelques années, qui est le Paszep (Projet d’appui à la scolarisation dans les zones d’éducation prioritaires)?», a annoncé le ministre de l’Éducation de base (Minedub), Laurent Serge Etoundi Ngoa, que cite le site d’informations Stopblablacam. L’annonce a été faite le 10 octobre 2023 à Yaoundé, lors de l’ouverture de l’atelier régional d’échanges entre pairs pour l’élaboration d’un pacte de partenariat entre le Cameroun, la Mauritanie et le Togo.
Ce nouveau financement vient porter à 60 millions de dollars, soit 36,9 milliards de Fcfa, les fonds déjà perçu par le Cameroun, dans le cadre de la 2e phase du Paszep. De plus, ce financement du Partenariat mondial pour l’éducation, est cofinancé par la BID et la Badea qui ont mobilisé 15 millions de dollars (9,23 milliards de Fcfa). Il rentre dans le cadre de l’Initiative de financement intelligent de l’éducation du Groupe de coordination arabe (ACG SmartEd). Cette initiative mise en place en décembre 2021 par le GPE et l’ACG a mobilisé 500 millions de dollars pour soutenir l’éducation dans les pays à faible revenu. C’est d’ailleurs le 13 mai dernier que le GPE et ses partenaires annonçaient un financement d’un montant total de 280 millions de dollars au profit Cameroun, de la République kirghize et de l’Ouzbékistan.
Rappelons que le Paszep a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation de base dans les zones d’éducation prioritaires (Zep), que sont les régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Est. Il a pour missions de : construire des infrastructures scolaires afin de réduire les ratios élèves/maîtres et élève/salle de classe; introduire les nouvelles Technologies de l’information et de la communication; l’équipement des écoles primaires; les formations et Audit; et les études et supervision. La date de signature de ce projet est intervenue en 2014 entre le Cameroun et la BID.
Source : écomatin