[NOSO]Des soldats ont encore massacré des civils donc un enfant de 18 mois

Face à la multiplication des cas de morts causés par les forces de défense et de sécurité, les familles des victimes ne bénéficient toujours pas des mesures de réparation. Les éléments des forces de défense et de sécurité sont de nouveau impliqués dans les « massacres » des populations civiles au Nord-Ouest du Cameroun. Dans un communiqué publié le 7 juin 2022, le ministère de la Défense annonce que 9 civils, à savoir : quatre femmes, quatre hommes et une fillette de 18 mois, ont trouvé la mort le 1er juin 2022 dans la localité de Missong, département de la Menchum, région du Nord-Ouest. Sur les circonstances de ce drame, le communiqué du ministère de la Défense précise que : « quatre des sept éléments des Forces de défense et de sécurité du sous groupement « Bravo » aux ordres du commandant du 53ème Bataillon d’infanterie motorisée, détachés au poste avancé de Abar, et de retour d’une patrouille, ont immédiatement été redéployés dans le village Missong, en mission de recherche d’un camarade porté disparu. En pleine nuit, ces derniers vont se heurter à un groupe de villageois survoltés. Dans une réaction inadaptée à la circonstance et manifestement disproportionnée par rapport au refus de coopération des villageois hostiles, et craignant le pire pour eux-mêmes et leur camarade disparu, les soldats, dans une réaction précipitée d’autoprotection, et au mépris du sacro-saint principe de précaution, vont faire usage de leurs armes». Le porte-parole du ministère de la Défense camerounaise a annoncé que les auteurs présumés de ces bavures ont été mis aux arrêts et répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes. Dans ce communiqué, le ministère de la défense s’engage à rendre publiques les informations liées à cette actualité.


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