[NOSO]les fermes instructions d'Atanga Nji sur l'affaire de la femme enterrée vivante
Le ministre de l’administration territoriale aimerait que les populations de sa circonscription administrative continuent à apporter « leur collaboration honnête et sincère aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité en vue de dénoncer et de traquer les terroristes dans leur dernier retranchement ».Le ministre de l’administration territoriale a adressé le 17 septembre un message au gouverneur de la région du Nord-Ouest. Dans cette correspondance, il revient longuement sur l’assassinat horrible d’une dame en début de semaine à Guzan dans l’arrondissement de Batibo. « Je vous prescris d’engager immédiatement toutes les mesures visant à retrouver ce groupe de terroristes barbares, de les interpeller et de les mettre à la disposition de la justice », ordonne Paul Atanga Nji à Adolphe Lele Lafrique. Il lui demande aussi « de retrouver dans les plus brefs délais le lieu où cette dame a été enterrée par ces terroristes, de l’exhumer afin de lui réserver des obsèques et une sépulture dignes ». Atanga Nji instruit qu’ « en liaison avec les chefs militaires » de sa région, le gouverneur fasse déployer « un effectif conséquent des éléments des forces de défense et de sécurité dans cette localité que les terroristes veulent transformer en sanctuaire ». Il lui demande aussi d’inviter les populations de sa circonscription administrative à « continuer à apporter leur collaboration honnête et sincère aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité en vue de dénoncer et de traquer les terroristes dans leur dernier retranchement ».Le gouverneur du Sud-Ouest reçoit l’instruction d’encourager et féliciter les comités de vigilance. Il veut voir leur exemple se généraliser dans les villages et quartiers pour mettre hors d’état de nuire ceux qu’il appelle « bandits ».