[NOSO]le vice-président de l'Ambazonie yerima s'adresse à Paul Biya

Le vice-président du gouvernement intérimaire du sud du Cameroun, Dabney Yerima, a tenu une conférence de presse avec Media2Africa visant à exprimer la foi des Camerounais britanniques du sud en République fédérale d’Ambazonie. La conférence intervient alors que le régime français du Cameroun à Yaoundé a du mal à changer le récit de la quête d’indépendance du Southern Cameroons en poussant un agenda vicieux où le monde semble submergé par les luttes apparentes entre différentes factions et en particulier au sein du gouvernement intérimaire du Southern Cameroons avec le déshonoré le Dr Sako Ikome en prétendant être le président de l’un des IG. Le vice-président Dabney Yerima a déclaré à Media2Africa qu’il n’y a qu’un seul gouvernement intérimaire du sud du Cameroun avec le président Sisiku Julius Ayuk Tabe en tant que chef et que c’est le gouvernement intérimaire d’Ambazonia qu’il représente en tant que vice-président. «L’enlèvement et l’incarcération de Sisiku Ayuk Tabe n’ont en aucune façon invalidé son rôle de leader et de visage de la révolution. Quiconque prétend être le chef de la révolution n’est pas crédible », a ajouté Yerima. Une mer de dirigeants, d’activistes et de journalistes du sud du Cameroun ont regardé l’interview en direct alors que le dirigeant ambazonien exilé a souligné qu’aucun accord ne peut apporter la paix aux deux Cameroun sans la participation des Nations Unies. Répondre à une question sur le fait que Sisiku Ayuk Tabe pilote automatiquement la révolution depuis la prison? Le vice-président Yerima s’est demandé à haute voix: «Comment quelqu’un pourrait-il même gouverner ou gouverner de prison. Les complots visaient à discréditer et à saper Sisiku Ayuk Tabe. Le gouvernement intérimaire est dirigé par les dirigeants hors de détention. » Le vice-président Dabney Yerima a souligné que les journalistes et militants africains ont un rôle important à jouer dans la transmission de la véritable image du régime inhumain français du Cameroun et de sa campagne génocidaire dans le sud du Cameroun britannique. C’est une guerre qui aurait pu être clairement évitée si le gouvernement dominé par la francophonie au Cameroun français avait utilisé des instruments connus de gestion et de résolution des conflits. Un dialogue authentique, élément clé de la résolution des conflits, a été clairement ignoré et pour tromper la population du sud du Cameroun et la communauté internationale, le méprisable gouvernement de Yaoundé a organisé un semblant de dialogue dans lequel il a choisi qui devait y participer, quelles questions devaient être discuté et quelles résolutions et conclusions devaient être prises par les participants; une idée qui n’a fait que dégénérer le conflit de plusieurs crans. La torréfaction d’un bébé à Batibo n’est pas un accident et ne laisse personne se laisser tromper par ce que le gouvernement français du Cameroun dirait. Le régime de Yaoundé est en train de gagner une dispute et il ne recule devant rien pour prouver son point. Comme à son habitude, il ordonnera une enquête dont les résultats resteront lettre morte comme la plupart des autres enquêtes menées depuis 39 ans par un gouvernement qui se conduit comme un syndicat du crime fait dans le même moule que le Sicilien.


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