Le président du SDF, dans une vidéo sur la Toile le 25 juillet, taxe les revendications sécessionnistes de «comedy revolution » et met à nu les exactions des milices terroristes. Absent du pays depuis des mois, l’homme appelle les leaders qui déshonorent la lutte anglophone en se battant uniquement pour l’argent, à accepter la reconstruction au risque de tout perdre. LOIN DES revendications initiales, le Chairman depuis son exil sanitaire aux Etats-Unis, tire à boulets rouges sur les séparatistes. Pour lui, les promoteurs de la sécession réfugiés en Occident et aux en Amérique du nord, mènent un combat centré sur les intérêts pécuniaires. Selon le fondateur du Sdf, l’argent a pris un enjeu central, au point de susciter la division entre les différents groupes armés. Les conséquences de cette mésentente sont aujourd’hui très dramatiques tant pour les combattants «ambazo-niens » dont les combats entre eux font plus de victimes que l’ar mée. L’homme politique fustige cette nouvelle attitude et lance à leur endroit, comme pour les mettre en garde, que « tant que vous ne vous réunissez pas, vous menez une guerre perdue ». Dans son ressentiment, John Fru Ndi constate un manque de coordination des différents chefs de la revendication. Des combats internes depuis l’étranger, sont transportés sur le sol camerounais renforçant la scission déjà béante. Ce qui entraine les incohérences et autres bavures observées dans l’action quotidienne des principales milices qui opèrent au NoSo et surtout la coopération avec les pouvoirs publics dans la recherche des solutions de sortie de crise. Constat d’échec, pense le Chairman qui invite à un resserrement des rangs pour une issue pacifique. Si l’homme dit ne pas croire à la guerre, il affirme crânement que les combattants séparatistes et leurs mandataires ont perdu la sympathie de la communauté internationale. Ceci en raison de la commission d’atrocités ignobles telles des amputations et décapitations des populations, à l’instar de Florence Ayafor. A côté, le chairman les accuse de propager le VIH à travers des viols systématiques sur des centaines de jeunes filles des régions anglophones. Le kidnapping des hommes de Dieu et des chefs traditionnels et la mise à feu de plusieurs établissements scolaires et hospitaliers, relèvent de cette peinture sombre qui a suscité ce dégoût à l’échelle internationale. En rappelant avec emphase que « je suis Camerounais, pas am-bazonien », le chairman invite les différents protagonistes à avoir une pensée pour la souffrance de ceux qui sont à la maison. Aussi convoque-t-il à une assise regroupant les frères et sœurs dans le but d’une meilleure organisation sociale. C’est pourquoi il appelle ses « frères » à déposer les armes afin de bénéficier des fonds de reconstruction, faute de quoi c’est le NOSO qui perdra tout.
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