Condamnation après les tueries de ngarbuh

Des enfants et femmes sont morts calcinés dans la nuit de vendredi à samedi. Jusqu’à présent aucune information officielle n’a été communiquée. Aucune information officielle n’est disponible sur les évènements malheureux ayant causé la mort de plusieurs civils dans la nuit de vendredi 14 au samedi 15 février 2020 dans la localité de Ngarbuh, département du Donga Mantung, région du Nord-Ouest. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent les enfants et femmes complètement calcinés et plusieurs domiciles brûlés. Ces images continuent de susciter l’indignation. Ayah Ayah Abine, président de la Fondation Ayah exige qu’une enquête soit ouverte pour établir les responsabilités de ces massacres qui, selon lui ont fait plus de 20 morts. Il dit avoir reçu les informations de plusieurs sources locales vivant dans cette localité. Depuis la survenance de cet énième drame, les autorités gouvernementales restent muettes. Seuls quelques hommes politiques condamnent ces tueries. Hier dimanche l’homme politique Akere Muna a réagi « La souffrance, les tueries et la mort sont désormais la norme. Comment en sommes-nous arrivés là pour que la vie humaine perde toute sa valeur ? Nous devons tous rechercher la paix avant que ce pays ne perde son âme. Je prie pour toutes les victimes ». Plusieurs autres biens ont été détruits au cours de cette attaque dont on ignore toujours jusqu’à présent les auteurs. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) parle d’un projet criminel et funeste et exige que les responsables desdits massacres soient interpellés jugés et condamnés. « Les images extrêmement choquantes de ces atrocités qui circulent sur les réseaux sociaux depuis quarante-huit heures, sont l’expression du crime organisé contre la procréation humaine et toute l’idée d’humanisme », relève le communiqué du Mrc. Ces meurtres des civils dans cette localité en proie à une crise socio-politique interviennent quelques jours seulement après la tenue de double scrutin municipal et législatif. Depuis le déclenchement de la crise anglophone, des scènes de massacres de civils ont été enregistrées dans les localités de Nkwakwa, Pingying. L’année dernière un nourrisson de quatre mois avait été froidement abattu à Muyuka dans le Sud-Ouest.


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