Attaque contre les écoles,la commission des droits de l'homme condamne

En 2022, l’école a continué d’être la cible de groupes armés séparatistes qui opèrent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Des agissements que condamne « vigoureusement » la Commission des droits de l’Homme du Cameroun dans une déclaration publiée le 8 septembre dernier. Ceci, à la faveur de la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques célébrée le lendemain. La Commission évoque, notamment, l’attaque d’un bus de transport interurbain le 6 septembre à Muyuka, dans le Sud-Ouest, et qui a causé la mort de six personnes et blessé huit autres, dont un enseignant. Par ailleurs, les 8 et 11 février 2022, relève-t-elle, l’Ecole primaire publique de Molyko à Buea et le collège catholique Queen of Rosary, à Mamfe, dans le Sud-Ouest, ont été incendiés et pillés. En 2021, des élèves et étudiants ont soit été blessés, soit enlevés contre demande de rançon, soit perdu la vie lors d’attaques similaires. Plus globalement, du fait de la situation d’insécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, plusieurs établissements scolaires ont dû être fermés, lorsqu’ils n’ont tout simplement pas été détruits par les terroristes séparatistes. Pour ce qui est de l’Extrême-Nord, la Commission déplore le fait que les incursions sporadiques de la secte terroriste Boko Haram demeurent une menace à l’éducation, notamment celle de la jeune fille. La situation s’améliore heureusement dans l’une ou l’autre région, grâce aux efforts ...


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