Le jour où Paul et Chantal Biya ont cru qu'ils allaient mourir. Par Boris Bertolt

“Quand l’avion décolle de l’Aéroport international de Yaoundé – Nsimalen ce dimanche 24 avril 2004 entre 10h30 et 11h, il y a une quarantaine de personnes à bord. Le président Biya et sa suite se rendent à Paris, pour un sommet sur le bassin du fleuve Niger. Avant de partir, le chef de l’Etat a pris soin comme à l’accoutumée de dire au revoir à ses principaux collaborateurs sur le tarmac de l’aéroport. L’avion est piloté par le commandant Betham avec pour copilote Fochive. Sont également présents dans le cock-pit les colonels Ndongue et Babodo de l’Etat-major Particulier de la présidence de la République. Après près d’une heure de vol, l’équipage détecte un problème. Le chef de l’Etat et sa délégation se trouvent au-dessus de Foumban. Le commandant Betham se rapproche de Paul Biya et l’informe que l’avion a quelques problèmes. Jean Marie Atangana Mebara à sa grande surprise est informé que l’avion a des soucis. L’équipage prend la décision de revenir sur Douala faire les vérifications nécessaires avant de redécoller. La tour de contrôle de l’aéroport de Douala est immédiatement contactée. Un dispositif spécial se met en place. Le secrétaire général de la présidence de la République a déjà saisi le gouverneur et les autorités locales pour annoncer l’arrivée du chef de l’Etat. L’escale de Douala n’aura finalement pas lieu car tout rentrera très vite dans l’ordre. Au cours du vol, le chef de l’Etat et plus particulièrement son épouse sont très inquiets. Le 25 avril 2004, après des inspections à Paris, l’Albatros est revenu au Cameroun. Le couple présidentiel ayant refusé de monter à bord pour son retour. Paul Biya a par la suite instruit Jean Marie Atangana Mebara de louer un autre avion. Ainsi deux semaines plus tard, c’est plus tôt à bord d’un Airbus 300 que Paul et Chantal Biya regagnent le Cameroun. Dès la descente de l’avion, Chantal Biya, derrière son mari ne cache pas sa colère...


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