[Faits divers ]une jeune fille assassinée et dépecée à Edéa

Le corps de la jeune Christelle a été découvert en décomposition sans plusieurs organes. Son drame est raconté par Alemao Anong repris par Boris Bertolt. Selon nos informations, partie d’Edéa après avoir composé l’examen du Bac- calauréat de l’enseignement secondaire session 2019-2020, la petite Christelle Ngo Mbendjé serait allée chez une de ses tantes en mariage chez M. Djom Eugène, du village Nwamb-Papan, un des villages du canton Ndog Makumak-Nord dont le chef de 2e degré, n’est autre que Imoma Bassong. Des mêmes sources, après un court séjour chez sa tante, elle prendra le chemin de son village Hendè, en compagnie de quelques-uns de ses cousins le 09 septembre 2020 aux aurores. À mi-chemin entre Wamb et Hendè, lesdits cousins auraient décidé de profiter des bienfaits de la forêt pour prélever quelques écorces pour les soins indigènes. Pendant qu’ils étaient dans la brousse, la petite Christelle, eu égard au temps mis par iceux, se serait impatientée et leur aurait dit, à leur retour, qu’elle voudrait vite arriver à l’effet de donner un coup de main à ses parents parce qu’elle n’aurait pas assez de temps, d’autant plus qu’elle devrait reprendre la route pour Edea où elle fréquente le lycée bilingue de la ville éponyme. Nonobs- tant l’insistance des cousins, Christelle Ngo Mbendje aurait pris la route pédibus (à pied) toute seule. Aussi étonnant que cela puisse paraître, nos sources indiquent que la petite Christelle n’est jamais arrivée à bon port. « Trois jours après la séparation de Christelle d’avec ses cousins qui sont arrivés eux aussi à Hendè, ils informent alors les parents de leur séparation à un bosquet du village Ndog-Suga, depuis le 09 septembre 2020. C’est à ce moment que l’inquiétude commence et la nouvelle de la disparition de Christelle (Ngo Mbendje, Ndlr) se répand dans toutes les contrées voisines comme une traînée de poudre, en espérant qu’elle est vivante et pourquoi pas, entre les mains d’un homme qui l’a kidnappée. Commence alors une battue de jeunes et des géniteurs de cet enfant. En la recherchant le long du parcours, ils sont arrivés jusque chez Eugène Djom qui a confirmé le départ de l’enfant du village Nwamb le 09 septembre et qu’il était inexplicable que la petite Christelle ne soit pas arrivée à Hendè, ce jour-là puisque le seul endroit où l’on trouve des habitations, c’est le quartier Pok où de nombreux travailleurs venus de plusieurs coins et recoins du Cameroun, sont installés. Pas un seul individu du campement Pok, n’a témoigné avoir vu la petite Christelle passer pour Hendè qu’elle avait pour point de chute », narre une de nos sources ayant requis l’anonymat. Elle ajoute : « deux éléments majeures attisent les soupçons vers les habitants du campements de Pok :Primo : le campement est querellé (affaire pendante en justice et suivie par les chefs de villages Hendè, et Ndog Suga d’une part, contre le village Mongo dont le chef de file n’est autre que Mongo (le propriétaire du campement des travailleurs, Ndlr) et c’est justement dans ce campement qu’avait été porté disparu, un homme béti qui n’a jamais été retrouvé. Les enquêtes furent étouffées par ledit chez le campement. Secundo : le jour supposé (09 Septembre dernier, Ndlr) de la disparition de Christelle, un des employés qui répondrait au nom de Nyangock Brice, s’est rendu à Ndog-Bii chez Bindo Olivier Cousin de Christelle, mettre en gage un téléphone portable (sans puce) et des outils de travail emballés dans un sac plastique. La raison évoquée par ce dernier, est qu’il était malade et voudrait se rendre dans un centre de santé situé dans le canton limitrophe de Ndog-Bii, Ndog Bassiben du ressort de l’arrondissement de Ndiki- nimeki, département du Mbam et Inoubou. Ren- dues dans ledit centre à la recherche de Nyangock, les populations découvrent qu’il n’y était pas, mais plutôt porté disparu. »


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