Le drame s’est produit le 19 Août 2020 au quartier Awae-Nkomo. En réalité, les images de la jeune victime choquent encore la toile et les âmes sensibles exigent que justice soit faite. Blessures saignantes sur le corps, œil abîmé, pied handicapé sont entre autres conséquences de violence qu’a subi une fillette à Yaoundé. La petite de 10 ans a été copieusement battue le 19 Août 2020 par ses propres parents, au quartier Awae-Nkomo. L’horreur s’est rependue telle une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, et a suscité la compassion des internautes. L’auteur de ces images choquantes, serait l’un des voisins à la famille. Ils n’ont pas supporté la gravité de cette violence et ont décidé d’alerter la police. Après audition les coupables ont regagné leur domicile sur le regard révoltant du voisinage : « ils étaient à la gendarmerie de Nkomo mais ils sont rentrés sans qu’on ne fasse rien », Selon les dires de Haingomalala Landiharisoa Rabeantoandro. Pour se tirer de l’affaire, la maman lance : « la petite est possédée ». D’autres sources affirment que le père de famille, un certain EKANI, est réputé pour des faits de violence depuis son passage au lycée. Même si la gendarme n’a encore rien fait, la population camerounaise réclame la justice. L’artiste Moustik le Karismatik a sur son compte Instagram, appelé à l’action le gouvernement, ainsi que la communauté artistique du Cameroun. « Il faut saisir la ministre des affaires sociales et la ministre de la famille. Justice pour Yamé que mes confrères se saisissent de cette affaire », a publié l’humoriste camerounais. Pour rappel, un couple a été mis aux arrêts à Douala le 25 juin 2020, pour tentative de meurtre sur leur propre enfant. L’innocent était un autiste âgé de 6 ans. « La famille a justifié son acte par des révélations qui leur auraient été faites par des charlatans. Ces révélations que l’enfant autiste est un sorcier. Donc il fallait s’en débarrasser parce qu’il était la source de leurs malheurs. Et pour ramener la purification et la paix dans la famille, il fallait l’offrir aux eaux sur le pont de la Dibamba », raconte un reproche de la famille. Il faut dire, les violences commises contre les enfants n’ont pas besoin d’être habituelles ou répétées pour tomber sous le coup de la loi. Il est probable que les parents de Yamé répondent de leurs actes devant le tribunal. Nul ne se taira jusqu’à ce que justice soit faite. Et ainsi, la protection des enfants sera effective sur toute l’étendue du territoire.
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